Le scrutin mobilise l’opposition
Les partis politiques ont émis leurs préconisations afin de pouvoir maintenir les élections en dépit de la crise du Covid-19
Le scrutin sera-t-il maintenu malgré l’épidémie de Covid-19 ? Prévues en mars, les élections régionales et départementales pourraient se tenir juste avant l’été. Dans la foulée des recommandations du conseil scientifique, le gouvernement a confirmé qu’il privilégiait « à ce stade » la tenue des élections les 13 et 20 juin. L’exécutif a demandé aux différents partis de donner leur avis sur cette question avant jeudi soir dernier, en amont de débats prévus à l’Assemblée nationale et au Sénat, mardi et mercredi.
La priorité des partis ? Sécuriser le vote. Tandis que Les Républicains reprennent des recommandations du conseil scientifique, comme « l’obligation de vaccination ou de détention d’un test négatif » pour les membres des bureaux de vote, LFI demande « la mise à disposition à l’entrée de chaque bureau de vote de masques FFP2 gratuits et l’installation de purificateurs d’air ou de système d’aération dans chaque bureau de vote ». Le PS, lui, souhaite « tenir des bureaux de vote en extérieur, sous réserve qu’ils soient clos et couverts ».
Autre préoccupation, la tenue des meetings. EELV, par exemple, estime « utile » de permettre aux candidats l’accès aux autotests, afin de protéger les personnes rencontrées lors de la campagne. Les insoumis espèrent quant à eux pouvoir « organiser des rassemblements en plein air dans le respect des règles de distanciation sociale ». Dimanche, Jordan Bardella, vice-président du RN, a proposé d’organiser à des dates différentes les élections régionales et départementales. Reste au gouvernement à trancher.