Nicollin charge Hantz
Lune de miel terminée entre le président du MHSC et le coach
Jusqu’à présent, Louis Nicollin avait toujours épargné son entraîneur, Frédéric Hantz, dont il ne tarissait pas d’éloges. Mais ça, c’était avant. Avant l’élimination (5-0), en Coupe de France, à Lyon où le MHSC a frisé le ridicule. Lundi soir, sur les ondes de France Bleu Hérault, le président de Montpellier s’en est pris pour la première fois en public au coach aveyronnais : « Je suis en colère contre mon entraîneur et mon équipe. Je commence à en avoir plein le cul. On n’a pas les moyens de le licencier, mais c’est à lui de faire son boulot. »
« En juin, ça va bouléguer »
Dans le collimateur du président, la gestion d’un groupe aux performances très aléatoires d’un match à l’autre. « Je me pose des questions sur le coaching de l’équipe, on est capable de faire de bon matchs et après de tout laisser tomber, reprend-il. A 74 ans je vais pas m’emmerder à chercher à comprendre mais je vais dire à mon fils de ruer dans les brancards. Ça ne va pas du tout. » La gestion du groupe, le départ de Kévin Bérigaud attribué à l’entraîneur (bizarrement) et l’incapacité à recruter un défenseur central font monter Nicollin en pression. Et là, ce n’est pas seulement Frédéric Hantz, mais la cellule de recrutement dans son ensemble qui en prend, encore, pour son grade. « On a une cellule recrutement qui ferait mieux d’aller au cirque Pinder (...) En juin ça va bouléguer! Il faut un grand défenseur et pas que des pipes - on a pris que des pipes - et un bon attaquant,on a suffisamment de milieux de terrain ».