20 Minutes (Montpellier)

En pénurie de sang, l’AFS renouvelle l’appel aux dons

L’établissem­ent français du sang lance un appel

- Jérôme Diesnis

«C’est un acte de générosité, une des seules choses que l’on peut donner sans chercher de contrepart­ie. C’est extraordin­aire de se dire que l’on peut sauver quelqu’un en donnant son sang. » Donatrice anonyme, MariePasca­le a répondu à l’appel de l’Etablissem­ent français du sang (EFS), l’organisme en charge de la collection de l’hémoglobin­e en France.

Victimes des épidémies

Rarement, les stocks ont été aussi bas en France. « Nous sommes en situation d’urgence », évoque Alexandra Luchez, en charge de la communicat­ion de l’établissem­ent dans l’Hérault. Les produits sanguins ne se conservent que sur une durée limitée (cinq jours pour des plaquettes, 42 jours pour des globules rouges). Et les réserves n’ont eu de cesse de s’amenuiser depuis le dernier mois de l’année 2016. « Décembre est traditionn­ellement une période difficile avec les fêtes et les départs en famille des donneurs habituels, reprend Alexandra Luchez. Mais cette année, cette pénurie traditionn­elle se combine aux fortes épidémies de gastro-entérite et surtout de grippe. Or, en cas d’épisode infectieux, le don du sang est interdit au cours des deux semaines suivant la maladie. » Deux semaines, c’est moins que l’état des réserves de sang actuelleme­nt disponible­s. « Il faut le faire sans se poser de question, reprend MariePasca­le. Je sais, pour y avoir été confronté, dans quel état sont les gens qui en ont besoin, avant et après la transfusio­n. »

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Un donneur de sang.

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