Nîmes veut taper dans l’oeil de l’Unesco
La ville va déposer son dossier de candidature à l’Unesco
C’est la dernière ligne droite. Nîmes s’apprête à déposer son dossier de candidature à l’Unesco afin d’être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Un dossier lancé par l’ancien député-maire Jean Bousquet (UDF), mis en sommeil puis relancé par l’actuel maire de la préfecture gardoise, Jean-Paul Fournier (LR), en 2002. Ce label doperait le tourisme « de 30 % à 40 % » selon l’adjointe au tourisme et à la promotion touristique du patrimoine, Mary Bourgade. L’Unesco devrait se prononcer au cours de l’année 2018.
L’héritage romain. C’est le point fort de la candidature nîmoise. L’héritage romain est présent partout : les arènes, la Maison Carrée, la tour Magne, la porte Auguste sont autant de bâtiments extraordinaires qui témoignent de l’ingéniosité des bâtisseurs lors de l’Antiquité, depuis son développement et sa mise en valeur par Auguste.
« L’Antiquité au présent. » C’est le nom du dossier que va recevoir l’Unesco. L’organisme juge le patrimoine au regard de son implication dans la ville moderne. « La valeur universelle du patrimoine de Nîmes est fondée sur l’influence stylistique et urbanistique qu’a eue la romanité sur la ville depuis la fin du Moyen Age et au XVIIIe siècle », résume Jean-Luc Nito, conservateur du patrimoine et chef du projet Unesco.
De forts soutiens. Jesoutiensnimes.fr est consacré à la candidature de Nîmes. Des personnes ordinaires mais aussi de nombreuses personnalités (en tout 24 730 personnes) ont déjà apporté leur soutien à ce projet.