«Splasher», un jeu local qui vise l’international
«Splasher », c’est Germinal 2.0. L’histoire d’un gars qui mène la révolte pour libérer ses compagnons de l’emprise des patrons. Le premier jeu vidéo du studio Splashteam, installé à Montpellier, propose aux joueurs d’incarner un héros à capuche orange, armé d’un canon à fluides, qui se lance à l’assaut de l’usine de peinture Inkorp pour sauver ses congénères des griffes du boss des lieux, l’infâme Docteur. Si on peut déjà précommander le titre sur le site officiel*, la version complète sur PC est prévue le 7 février. Une version Playstation 4 et XBox One est attendue pour la fin du printemps.
A fond sur le gameplay
Romain Claude, le designer de « Splasher », n’en est pas à son coup d’essai. Chez Ubisoft, il a participé à la création de « Rayman Legends », « Rayman Origins » ou encore « Les Lapins crétins ». « A l’été 2012, Ubisoft me proposait de rester, confie-t-il. Moi, j’avais des envies de cinéma, de théâtre... Puis le besoin de créer un jeu m’est revenu, fin 2013. J’ai souhaité tenter l’aventure d’un développeur indépendant. Ce que je voulais, c’est un titre établi sur le gameplay, comme ce que j’avais déjà fait sur les "Rayman". » Avec Richard Vatinel, graphiste rencontré à SupInfo Game à Valenciennes, Romain Claude se lance dans la conception de « Splasher », un étonnant jeu de plateforme 2D où les coups spéciaux (attaquer les ennemis, coller au mur, rebondir…) correspondent aux couleurs de la peinture projetée par le personnage. « Ce que l’on crée est un mélange entre notre apport personnel et ce qui nous inspire, note le designer du titre. J’ai toujours été très "cartoon" dans mon approche visuelle. Petit, j’ai été bercé par la BD franco-belge. Richard Vatinel est aussi très proche de cet univers-là. » Pour Guillaume Jamet, le fondateur de The Sidekicks, le label montpelliérain qui accompagne la sortie du jeu, « "Splasher" apporte quelque chose au genre ». « Il est accessible à tous et très difficile pour en devenir un très bon joueur », note-t-il. Un futur hit made in Montpellier?