Un pompier pour éteindre de nombreux incendies
Le MHSC et Jean-Louis Gasset reçoivent Bastia, samedi
Nommé lundi, Jean-Louis Gasset part avec l’énorme avantage de connaître à la fois le club, son environnement et les acteurs sur le terrain. « Je connaissais les joueurs, maintenant je dois connaître les hommes », explique celui qui dirigea déjà l’équipe entre 1998 et 1999. Et l’ancien ajoint de Laurent Blanc aux PSG va devoir trouver de nombreuses solutions aux nombreux problèmes qui se posent avant la réception de Bastia, samedi (20 h).
Insuffler un nouvel état d’esprit.
Depuis la défaite à Lille (2-1, le 10 décembre), le MHSC présente des lacunes morales et mentales très inquiétantes. « On doit montrer un autre visage, nous les joueurs », reconnaît le capitaine Vitorino Hilton.
Trouver des porte-voix. A Montpellier, à l’image d’Hilton, les cadres le sont par l’exemple. Dans le vestiaire en revanche, l’encéphalogramme est plat. Un vrai problème lorsqu’il s’agit d’impulser la révolte. « Il faut que les leaders de terrain se transforment en leaders de vestiaire », espère Gasset.
Mieux gérer des gardiens. En ne désignant pas le gardien de but titulaire, Frédéric Hantz a pris le risque de déstabiliser un poste qui a besoin de sérénité. Les dernières prestations de Laurent Pionnier ont donné tort à la méthode du coach aveyronnais. « Ma décision, je la leur donnerai à eux en priorité », prévient Gasset.
Sécuriser la défense. Avant-dernière défense de L1 (39 buts encaissés), Montpellier encaisse beaucoup trop de buts. C’est ce chantier auquel le nouvel entraîneur va chercher à s’atteler en premier: « Je suis persuadé que le retour se fera par une solidarité défensive pour ne plus prendre autant de buts ».
Jouer sans Sanson. Morgan Sanson parti à Marseille, c’est toute l’animation offensive qui se retrouve bancale. Et repose énormément sur le rendement de Ryad Boudebouz, talentueux mais trop irrégulier.