20 Minutes (Montpellier)

La Nintendo Switch passe le test de l’autonomie

- Jean-François Morisse

Disponible dès ce vendredi, la Switch, nouvelle console hybride de Nintendo, est attendue de pied ferme par toute la communauté des gamers.

Si l’aventure peut-être vécue devant sa télévision (la Switch est alors reliée en HDMI), elle est censée pouvoir se poursuivre directemen­t sur son propre écran lorsqu’on enlève la console de son socle pour la transforme­r en appareil mobile. On s’étonne d’abord de la facilité avec laquelle on connecte la console et crée les profils nécessaire­s pour que chacun, à la maison, puisse en profiter. Moins de dix minutes après avoir déballé l’engin, on peut commencer à jouer. Enfin presque.

Car avant de s’emparer de la partie mobile (dotée d’un très bel écran tactile), mieux vaut attendre que celle-ci soit pleinement chargée. Certes, on peut directemen­t relier cette « tablette » au secteur, mais il vaut mieux recharger les batteries au préalable, afin de profiter pleinement de l’intérêt de la Switch : sa mobilité. Est-ce que ça marche vraiment ? Oui !

Du jeu vidéo non-stop

Comme prévu, lorsqu’on s’empare de l’écran, le jeu continue. On peut alors poursuivre sa partie n’importe où, car la cartouche est insérée dans la partie mobile de la console et un jeu comme « The Legend of Zelda : Breath of The Wild » ne nécessite aucune connexion Internet. L’expérience est inédite et séduisante. Reste que, batteries oblige, la Switch ne dispose pas d’une autonomie infinie. Selon l’utilisatio­n, cette autonomie varie mais il faut, avec « Zelda » embarqué, compter trois petites heures. Tout dépend de la luminosité de l’écran et des options activées. Dans les faits, c’est bien plus qu’un Iphone 5s avec « Pokémon Go », mais nettement moins qu’une console 3DS avec « Pokémon Soleil ». Et une fois rentré à la maison, on peut toujours se relier au secteur pour terminer sa partie, installé dans son canapé ou emmitouflé dans les draps de son lit.

Une belle énergie

La question de l’autonomie ne concerne donc que les déplacemen­ts : si vous avez trois heures de transport par jour, vous trouverez peut-être celle-ci insuffisan­te… Dans le cas contraire, la Switch tient clairement la route en matière de durée d’utilisatio­n. Reste évidemment à savoir comment la batterie tiendra la charge avec le temps. S’épuisera-t-elle comme celle de nombreux appareils mobiles ?

Du côté de Nintendo, on a visiblemen­t prévu le coup : « Il sera possible de faire changer la batterie en SAV si besoin. Mais il est aussi possible de connecter à la Switch des batteries externes », assure-t-on du côté du géant nippon. Une solution qui permet de poursuivre l’aventure jusqu’au bout de la nuit.

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En mode portable, la console n’est pas sans rappeler la PS Vita de Sony.

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