20 Minutes (Montpellier)

A la carte, Avinton fabrique des motos de A à Z

- Jérôme Diesnis

Le Japon, l’Italie ou l’Autriche n’ont pas le monopole des motos. A Sommières, la société Avinton en construit et en exploite également. Mais ici, pas de travail à la chaîne. Ces roadster sont des petits bijoux. « Chaque unité est entièremen­t faite sur mesure et à la carte pour nos clients, détaille le président directeur général Cédric Klein. Il va choisir sa position de conduite, la couleur du cadre, du moteur, son système de frein. Avinton, c’est une moto d’usine faite sur mesure, au poids du pilote ». Ici, pas de chaîne de montage. Les motos sont travaillée­s sur plan, les pièces sont en fibre de carbone ou taillées dans l’aluminium pour limiter au maximum le poids : 174 kg pour un moteur de 1 647 centimètre­s cubes. Un rapport poids puissance incroyable : une moto légère, rigide, avec énormément de couple à bas régime pour la reprise et l’accélérati­on.

« Garder notre ADN »

L’aventure a débuté en 1996. Il a fallu dix ans avant de pouvoir homologuer et immatricul­er les premiers modèles. Aujourd’hui, environ 160 Avinton roulent en Europe et depuis novembre au Japon, sorties au compte-gouttes de la manufactur­e. « Si on en construit 80 par an, c’est beaucoup, reprend le PDG. On est considéré comme un fabricant de motos, mais on veut garder notre ADN, notre côté artisanal. » Cette haute couture a un prix : à partir de 34000€. Pas si démesuré. Une moto, c’est 70 fournisseu­rs, locaux ou français pour l’essentiel, excepté le moteur, américain (SNS) mais assemblé à l’usine. « Ça a été je pense, notre plus grand défi. Travailler en France et mettre en avant notre savoir-faire. Quand on roule en Avinton, on roule sur une moto française. »

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Cédric Klein, PDG de d’Avinton, un passionné qui a osé produire français.

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