Le monde prend de la hauteur sur ses clichés
«En prenant de la hauteur, on explique souvent mieux les choses. » En quelques mots, Richard Gosselin décrit tout simplement pourquoi l’idée de piloter un drone lui est venue. Doté d’une solide expérience dans le domaine de l’audiovisuel, il passe actuellement le nez en l’air à piloter ces engins qui peuvent monter jusqu’à 150 m et disposent d’une autonomie d’environ 4 km.
Des règles draconiennes
« C’est une invitation, très modestement, à faire découvrir des choses sous un angle et en perspective, explique-t-il. Je suis photographe-cameraman. Quelquefois, il est difficile, voire impossible, d’avoir une vue générale de la scène que l’on photographie ou que l’on filme. Et pourtant, c’est bien souvent indispensable de voir les choses de haut pour mieux comprendre la situation, le contexte. » On ne s’improvise pas pilote de drone. Ces engins qui défraient régulièrement la chronique lors des survols d’endroits interdits, comme les centrales nucléaires, sont régis par une réglementation stricte. Il est ainsi obligatoire de passer une formation et d’obtenir une qualification. « C’est simplifié lorsque l’on dispose d’une licence de pilote », reprend-il. Comme c’est son cas, depuis 2001. « Je peux concilier mes deux passions. » Il est obligatoire, également, de déposer des autorisations administratives en préfecture, loin d’être automatiques en milieu urbain. Mais les images en valent la peine. Et le champ d’action est multiple. « C’est complètement à la demande. Je fais des photos ou des vidéos en qualité HD 4K, pour des reportages, des repérages, des clips promos, des relevés agricoles, dans les secteurs de l’immobilier, de l’événementiel ou du tourisme. » Un secteur en pleine expansion. Informations : www.prenonsdelahauteur.fr.