Cinq finales dans le rétro
Le BLMA reçoit Villeneuve-d’Ascq en finale (match 1, ce vendredi)
Lattes-Montpellier (BLMA) dispute sa sixième finale. Mais pour les doubles championnes de France (2014 et 2016), ce sera une double première : jamais elles n’avaient rencontré un autre adversaire que Bourges, qu’elles ont éliminé en demi-finale, à ce stade de l’épreuve. Et cette fois, il faudra gagner trois fois pour être de nouveau sacrées. Avant de défier Villeneuved’Ascq (premier match, ce vendredi à 20 h 30, le deuxième, dimanche à 15 h à Lattes), retour sur cinq finales, avec les réactions des acteurs de l’époque.
2008, 2-0 pour Bourges. « Physiquement, nous étions très justes, d’autant que nos rotations étaient limitées à six, sept joueuses, évoque le coach Valéry Demory. Les jambes étaient trop lourdes dans le dernier quart-temps. Le BLMA va essayer de recruter judicieusement, avec l’objectif de rester dans le Top 4. Le club doit continuer à se structurer. »
2012, 2-0 pour Bourges. « C’était plus de la boxe que du basket », pour la meneuse du BLMA Edwige Lawson. « Ça a été un vrai match avec des coups. On a défendu comme des malades. Même quand on prend des coups, on reste debout », lui répond la Berruyère Emmeline Ndongue.
2013, 2-1 pour Bourges. « Si on faisait du foot ou du hand, on serait champion. Mais au basket, il y a les play-offs [le BLMA a fini premier de la phase régulière]. Bourges a de l’orgueil, reconnaît Valéry Demory. On n’est pas encore à leur hauteur. Jouer les grands événements, ça aide. On a été battu par plus forts que nous. »
2014, 2-1 pour le BLMA. « Ça fait dix ans que j’attends ce titre, savoure la capitaine Gaëlle Skrela. C’est le travail de tout un club qui s’est structuré au fil des années pour en arriver là. C’est extraordinaire de battre Bourges chez elles. Il va falloir perdurer et s’affirmer pour devenir un grand club. »
2016, 2-1 pour le BLMA. « Celui-là [le dernier match de la série], il ne fallait pas avoir peur de le jouer. J’en ai rêvé, je ne réalise pas encore », explose de joie Valéry Demory. « On travaille tout une carrière pour ces moments-là. C’est magnifique de finir comme ça », en rigole Anaël Lardy, auteur du panier victorieux (65-63).