Mais à quoi joue le MHSC ?
FOOTBALL Opposé à Lyon dimanche, le club n’en finit plus de se rater
Vivement que ça se termine… Montpellier aura donc traîné son spleen de bout en bout cette saison. Des coups d’éclat contre de grosses écuries : Paris (3-0), Marseille (3-1) ou Bordeaux (4-0)… Mais des prestations jamais confirmées la semaine suivante. Une équipe qui brille devant les caméras en prime time et qui enchaîne des prestations catastrophiques dans l’ombre. Quand elle ne sombre pas dans le soporifique à Rennes, dimanche, au bout de l’ennui.
« On a refusé le maintien »
On peut taper sur les locomotives, Steve Mounié, aphone depuis un mois et demi, ou Ryad Boudebouz, très en deçà de son potentiel. Sur un Daniel Congré, auteur d’une énorme cagade en Bretagne, quand Lukas Pokorny n’avait pas davantage brillé à Paris ou contre Lille. Le constat d’échec est général. C’est finalement Nordi Mukiele, l’un des rares éléments réguliers, qui en parle le mieux : « Le maintien était quasiment donné ces deux dernières semaines, on l’a refusé, à Rennes comme face à Lille. » Bien sûr, il n’y a pas le feu et Bastia, Nancy, Dijon, Lorient ou Caen donneraient gros pour être à sa place. Mais incapable d’assurer seul le maintien ou mieux encore « viser plus haut, accrocher la première partie de tableau » – une rengaine, évidemment sans suite, entendue toute l’année – il est parti pour compter sur les autres afin de sauver sa peau. Le scénario catastrophe pour finir la saison en position de barragiste est fortement improbable. Il est lié, grosso modo, à deux victoires de Dijon et Lorient et une de Caen, associée à, au moins, un nul à Paris. Improbable, oui. Mais sa seule existence à deux journées de la fin n’a rien de sécurisant. « On n’a pas le choix, il va falloir que l’on assume », promet Stéphane Sessegnon. A vrai dire, il serait temps.