20 Minutes (Montpellier)

Vienne fait valser les clichés

TOURISME Tous nos bons plans pour découvrir le Freihaus, quartier de la capitale autrichien­ne

- Thierry Weber

Cela fait maintenant huit ans que l’entreprise de conseil Mercer place Vienne en tête de son classement des villes où il fait bon vivre. Alors oui, les schnitzels et le chocolat viennois rentrent sûrement en ligne de compte. Mais le quartier du Freihaus, très dynamique, y est peut-être pour quelque chose. « C’était déjà un quartier qui bougeait. » Lorsque Ingeborg Millet, qui habite aujourd’hui Paris, se souvient de sa Vienne natale, c’est ainsi qu’elle évoque le Freihaus, vingt ans en arrière. Ce n’est sans doute pas pour rien que le nom de ce quartier signifie « maison libre », en allemand dans le texte. « Cela ne date pas de l’époque où le quartier est devenu tendance », mais cela semble approprié.

Sorties, marché et art

« Il y a plein de cafés sympas, d’endroits pour sortir, de festivals », liste l’une des coauteures du blog Ça valse à Vienne, écrit par deux expatriées françaises sous le même pseudo, Amélise. Parmi ses bonnes adresses : « Le Vollpensio­n, où des grands-mères font des gâteaux, c’est vraiment sympa. La déco est cool, un peu old-school. Le Schikanede­r est l’un de mes cafés préférés. On y croise beaucoup d’étudiants en art. » On ne vous a pas dit ? Avec l’université technique de Vienne située en son sein, le Freihaus est un quartier jeune. Touristiqu­e également avec la superbe place Karlsplatz, le musée historique ou le marché Naschmarkt. « Le marché est la colonne vertébrale du quartier, avec des étals de produits du monde entier et de nombreux comptoirs où manger », évoque Philippe Orain, directeur éditorial et rédacteur en chef des Guides Verts Michelin. Avec tout ce passage, le Freihaus n’est pas seulement un coin sympa où sortir, mais aussi l’un des quartiers les plus créatifs de la capitale autrichien­ne. « Il y a des galeries dans toute la ville. Mais dans le Freihaus, elles sont alternativ­es, axées art contempora­in », décrit Philippe Orain, qui recommande aussi une visite au quartier voisin de Neubau.

Pas de quartiers à touristes

A écouter le spécialist­e, l’avantage de Vienne est qu’elle « reste la ville des Viennois » et qu’il n’y a pas de « quartiers pour touristes ». C’est donc aussi le cas du Freihaus avec ses rues « bordées de maisons dans le style viennois fin XIXe début XXe siècle » décrites par Philippe Orain. C’est sans doute pour ça aussi que Vienne est une ville où il fait bon vivre… et bon voyager.

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Le marché Naschmarkt, centre névralgiqu­e du quartier du Freihaus.

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