20 Minutes (Montpellier)

Les Merlus la tête sous l’eau

- A Lorient, Jeremy Goujon

L’Estac is back ! Dominé à Lorient dimanche, Troyes a finalement tenu bon durant le barrage retour (0-0), obtenant ainsi son ticket pour la Ligue 1, après sa victoire à l’aller (2-1). L’équipe de Jean-Louis Garcia, 3e de L2, accompagne donc Strasbourg et Amiens dans l’élite, tandis que les Merlus redescende­nt en compagnie de Nancy et Bastia.

VBenjamin qui rit… Héros trois jours plus tôt au Stade de l’Aube (buteur décisif dans le temps additionne­l), la légende Benjamin Nivet avait reconnu ne pas pouvoir enchaîner deux matchs dans un laps de temps aussi restreint. Il faut dire qu’à 40 ans, on récupère forcément un peu moins bien… Le « Iniesta troyen » s’est donc contenté de 20 minutes en Bretagne, les dernières, peut-être, de sa longue carrière. Avec ou sans son joueur fétiche, l’Estac, spécialist­e du yo-yo L1-L2 depuis une quinzaine d’années, cherchera à s’enraciner durablemen­t parmi l’élite.

…et Benjamin qui pleure. Il était attendu comme le Messie à Lorient, après avoir manqué les trois derniers matchs de la « saison régulière » pour cause de blessure. Entré en jeu lors du barrage aller, au cours duquel il a délivré une passe décisive, Benjamin Moukandjo était cette fois titulaire à la pointe de l’attaque lorientais­e. Le meilleur buteur des Merlus (13 réalisatio­ns) a eu la balle du maintien au bout du soulier, mais sa frappe au point de penalty s’est envolée dans les nuages (21e).

Le Moustoir au purgatoire. « Round 2 : fini d’être gentils, mettezles au tapis ! » Tel était le message délivré par les ultras lorientais avant le coup d’envoi. Dans un stade chauffé à blanc, les supporters bretons ont fait le « taf ». Mais après onze saisons de suite au plus haut niveau, le Moustoir abritera de nouveau des rencontres de L2 à partir de cet été.

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Le Lorientais Wesley Lautoa.

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