20 Minutes (Montpellier)

King Louis is really back

Louis Picamoles a marqué son retour pour la réception d’Oyonnax

- Jérôme Diesnis

Bien sûr, il y a ces imperfecti­ons, les ballons tombés samedi contre Oyonnax (37-6). « Je ne suis pas satisfait car il y a eu beaucoup de déchets. Il va falloir se mettre au boulot pour apporter plus à l’équipe », prévient Louis Picamoles. D’accord. Mais on n’a pas envie de faire la fine bouche. S’il peut faire beaucoup mieux, s’il fait d’ailleurs régulièrem­ent beaucoup mieux sous le maillot du XV de France, le numéro huit de Montpellie­r n’a pas raté son retour à l’Altrad Stadium, là où tout (ou presque, puisque ses débuts profession­nels ont eu lieu à Sabathé) a commencé.

Chandelles et caviar

Il était sous les chandelles, dans les rucks, derrière un pack conquérant et toujours prêt à apporter sa puissance pour s’intercaler au milieu de sa ligne de trois-quarts. Un régal de le voir faire admirer sa puissance, de distiller un caviar à son demi de mêlée Ruan Pienaar pour l’envoyer en terre promise. Et enfoncer lui-même le ballon derrière la ligne d’en-but pour le cinquième essai de son équipe. Devenu capitaine d’une équipe avec laquelle il n’a fait aucune préparatio­n, Louis Picamoles a montré l’exemple. Le premier vrai transfert de l’histoire du rugby français a dû surmonter le bouillonne­ment des retrouvail­les. « Je ne dois pas tomber dans un excès d’émotion, j’essaie de ne pas trop y penser », expliquait-il avant match. Samedi, l’Altrad stadium a bu du petitlait. « C’est vraiment super qu’il soit revenu à Montpellie­r. Le public était vraiment heureux de le voir », résume Pienaar.

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Picamoles, en tournée avec la France cet été, s’est préparé loin du MHR.

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