Pas de panique
Comme chaque année, des milliers d’étudiants se retrouvent sans affectation juste avant la rentrée. « Ils sont en procédure complémentaire, explique-t-on du côté du ministère de l’Education supérieur. Nous faisons en sorte de leur proposer une solution et ils en auront tous une, parce qu’il reste des places dans beaucoup de filières. » Le gouvernement a mis à disposition un numéro vert accessible en semaine de 14 h 30 à 17 h : 0800 400 070. « Les conseillers ont les dossiers et répondent à leurs interrogations, les conseillent ou les aident dans les procédures. » Mais certains pourraient être déçus des propositions qui leur sont faites et céder au stress. Or, lorsque les étudiants, mais aussi les parents paniquent, ils sont souvent tentés de se précipiter et optent parfois pour une solution inadaptée.
Eviter le coup de stress
Un réflexe à éviter pour Vincent Colin, président de Recto Versoi, réseau d’orientation scolaire, qui prône un accompagnement à long terme pour être sûr de s’engager dans le bon choix de vie. « Il faut se poser les bonnes questions. Au pire, on reporte de quelques semaines, mois ou même d’un an ses études et cela peut être un mal pour un bien. » Une période durant laquelle, plusieurs possibilités s’offrent à vous. « Pour ceux qui ne sont pas pressés, il est possible de faire du volontariat. Cela permet de mûrir, assure Vincent Colin. On peut aussi prendre un petit boulot à l’étranger pour apprendre une langue ou dans le secteur de l’intérim pour découvrir le monde professionnel. » Pour ceux qui ne veulent vraiment pas attendre, « se faire conseiller sur son orientation future en septembre n’est pas trop tard ». « Il est possible de s’inscrire dans certaines alternances jusqu’en novembre, à condition de trouver une entreprise. On peut aussi accepter une inscription dans une autre filière, mais qui sera un plus dans notre projet. Une fac d’anglais peut être utile pour des études de marketing ensuite. »