20 Minutes (Montpellier)

Ambitions et travaux au calendrier de l’avant 2024

- N. C.

Il paraît que Tony Estanguet « a toujours un coup d’avance », comme le

répètent ceux qui l’ont côtoyé pendant cette campagne. Si le vote du CIO en faveur de l’organisati­on des Jeux olympiques 2024 à Paris, ce mercredi, n’est plus qu’une formalité, il est déjà temps de se projeter vers la suite.

« Extrêmemen­t sereins »

Le plus dur commence pour Paris, à savoir la livraison des Jeux… et leur réussite. Il est encore un peu tôt pour parler terrain et des moyens que devra mettre en oeuvre le pays pour « former la génération 2024, celle qui ira gagner des médailles », comme l’a évoqué la ministre des Sports Laura Flessel. L’ancienne escrimeuse a l’ambition de « doubler le nombre de médailles », par rapport aux 42 ramenées de Rio en 2016. Le chantier est colossal. Dans l’immédiat, il va d’abord falloir régler les questions purement fonctionne­lles. Dès le retour de Lima, le comité de candidatur­e va être dissous. Selon les règles du CIO, Paris a cinq mois pour créer son comité d’organisati­on. Dirigé par Tony Estanguet, il devrait être en place dès la fin de cette année. Une deuxième structure, la Solideo, verra ensuite le jour pour s’occuper de la livraison des équipement­s, sans dépasser le budget prévu. Les dirigeants parisiens sont d’ailleurs « extrêmemen­t sereins » sur cette question, un des points forts de leur candidatur­e. Les premiers coups de pioche pour le centre aquatique et le village olympique sont prévus en 2019, pour une livraison entre la fin 2023 et le premier trimestre 2024. Dernier enjeu majeur, la baignade dans la Seine, où auront lieu le 10 km en eau libre et le départ du triathlon. « L’idée est d’être prêt pour 2023, pour les tests-events des JO », expliquait la Mairie. Le compte à rebours est lancé.

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La Seine accueiller­a deux épreuves.

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