20 Minutes (Montpellier)

Seele Games, petit mais costaud

- Nicolas Bonzom

AMontpelli­er, de nombreux studios gravitent autour du géant Ubisoft. Scimob, Digixart ou Feerik Games cartonnent avec leurs jeux fabriqués languedoci­ens. Parmi les derniers nés, Seele Games. Créée en janvier 2016, la jeune start-up vient de dévoiler « Knight Watch», un puzzle-game très vite addictif, dans lequel le joueur endosse l’armure d’un chevalier (lire l’encadré).

Simples mais profonds

Céline Pêcheur et Dimitri Darsch, les fondateurs de Seele Games, se sont rencontrés alors qu’ils étaient lycéens et déjà fous de gaming. « On s’est connu sur Internet, il a découvert mes dessins sur un forum, raconte la jeune femme, diplômée de l’école des BeauxArts. Il était en train de créer un jeu, il m’a recruté... Le jeu n’est jamais sorti, mais on ne s’est plus quitté ! » Chacun fera ensuite son petit bout de chemin, chez Feerik, Disney ou Microsoft pour Dimitri, game designer. « On a fini par se dire "Si on lançait notre propre studio ?" » Seele Games était né. Avec une envie : faire de « grands jeux sur petits formats ». Sur iPhone, mais aussi sur Apple Watch, un support que le duo de Montpellié­rains affectionn­e particuliè­rement. « Il n’y a pas encore beaucoup de monde sur ce marché-là, c’est donc plus facile pour des studios comme le nôtre d’émerger. Mais il faut raisonner minimalist­e et simple, car ce support est très petit... Il ne faut pas que ce soit galère à manipuler », souligne Céline. Que ce soit avec l’étonnant « Pocket Bandit » ou le récent « Knight Watch », Seele conçoit des jeux simples « mais profonds », auxquels on joue cinq minutes comme des mois. « On essaie de sortir des sentiers battus, reprend Dimitri Darsch. Des Candy Crush, il y en a des milliers ! » Informatio­ns : seelegames.fr

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Dans « Knight Watch » le joueur ne peut se déplacer qu’en L.

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