20 Minutes (Montpellier)

La performanc­e d’Aurore

- Nicolas Bonzom

Si Aurore Kichenin n’a pas décroché l’écharpe très convoitée de Miss Monde, la Montpellié­raine, qui portait les couleurs de la France, a particuliè­rement brillé sur la scène de Sanya, en Chine. La jeune femme, première dauphine de Miss France, a terminé la soirée dans le top 5, manquant de peu le podium. Sous ses yeux, Miss Inde a chipé la couronne de plus belle femme du monde. « Nous ne sommes absolument pas déçus, nous sommes au contraire très fiers de son parcours, confie Thierry Mazars, délégué régional du comité Miss France, qui retrouvera la jeune femme ce lundi à Paris, avant un retour à Montpellie­r mardi. Il y avait 120 candidates au départ ! »

« Plus que fière »

De son côté, Sylvie Tellier, la patronne des Miss France, qui avait parié publiqueme­nt sur la prestation de la demoiselle, se dit, elle aussi, « plus que fière » de ce parcours. « Faire un classement dans ce type de compétitio­n, c’est une superbe performanc­e, confie la directrice du comité. C’est amplement mérité par rapport à tout le travail qu’elle a réalisé, que ce soit tous les cours de danse ou le coaching. Quand je pense qu’il y a un an et demi, je l’élisais Miss Montpellie­r ! Je suis ravie... » Samedi, c’est, peut-être, son émotion face à la question du jury (la « meilleure invention »), qui lui a coûté le podium. « Oui, peut-être, reprend Sylvie Tellier. Elle a fait le pari de répondre directemen­t en anglais, cela l’honore. Elle était stressée, elle s’est emmêlé les pinceaux, mais cela arrive. » Une réception pour couronner le parcours d’Aurore Kichenin doit être organisée, dans quelques jours, à Montpellie­r.

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Aurore Kichenin, lors du concours Miss France, à l’Arena, en décembre 2016.

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