Viser la lune, ça fait pas peur
Et si le MHSC visait plus haut ? Montpellier, jusqu’à présent, ne parvenait pas à confirmer ses prestations contre les cadors de L1 (nuls contre Paris, Monaco et Lyon), en perdant des points contre les cancres. Son succès, samedi, contre Lille (3-0) change la donne et le projette à une septième place pleine de gourmandise. Alors, les Héraultais peuvent-ils jouer autre chose qu’un ventre mou confortable et rêver à la cinquième place (éventuellement synonyme d’Europe) ? Il y a plein de raison pour y croire.
Solides comme un roc. On n’est pas meilleure défense de France pour rien. Contre Lille, Benjamin Lecomte a vécu son septième clean sheet (zéro but encaissé). La défense à cinq est un gage de solidité, sur laquelle toutes les équipes se cassent les dents. Du gardien à Ninga, ces Montpelliérains défendent en bloc, ce que leur insuffle Michel Der Zakarian.
De super contre-attaquants. Jérôme Roussillon à gauche et Ruben Aguilar à droite ont le profil du latéral moderne. Des joueurs qui multiplient les allers-retours dans le couloir pour apporter le danger offensivement. Le premier, de retour de blessure, buteur et passeur, a éclairé la Mosson par ses multiples accélérations.
Des attaquants qui marquent. En début de saison, ce sont les défenseurs qui étaient obligés de faire avancer le tableau d’affichage. Et voilà que Casimir Ninga, Isaac Mbenza et surtout Giovanni Sio se mettent à planter à tour de rôle depuis plusieurs matchs. Souley Camara n’est plus le seul attaquant à marquer. Et ça change tout.