Le petit écran voit très grand
C’est installés sur un canapé du nouvel immeuble de Netflix, à Los Angeles, que nous avons découvert leur dernière production, Bright, un blockbuster avec Will Smith, lancé dans 190 pays ce vendredi. Avec les contrastes dynamiques Dolby Vision et le son spatialisé Dolby Atmos, le réalisateur David Ayer (Suicide Squad) propose une expérience rivalisant avec celle d’une salle de cinéma. Pari réussi, à condition d’y mettre le prix.
Contrastes dynamiques
Si vous venez d’acheter un téléviseur 4K ou Ultra HD, il est sans doute compatible HDR (high dynamic range). Les contrastes dynamiques de cette technologie « offrent une nouvelle palette créative » au réalisateur, explique Jimmy Fusil, responsable de l’ingénierie des productions Netflix. Traduction : les contrastes et les couleurs en mettent plein les yeux, notamment dans les scènes de nuit. Pour l’instant, c’est la guerre entre le HDR 10, un format ouvert répandu, et Dolby Vision, un format propriétaire qui offre un spectre de couleurs plus important et, surtout, un dynamisme adapté à chaque scène. Heureusement, Netflix et Amazon supportent les deux et laissent le choix aux constructeurs et au consommateur. Problème : seule une vingtaine de modèles propose le format de Dolby. Il faut dépenser au minimum 800 € pour une télé LED 4K, et 2000 € pour les noirs inégalés de l’Oled (lire l’encadré). Côté son, au lieu de noyer le spectateur avec le déluge classique du « surround », le Dolby Atmos le transporte au milieu de la scène. Les balles volent et les nuques craquent. Compter 800 € pour une barre de son Atmos d’entrée de gamme et 1 500 € pour un véritable « home theater ». Quand même.