Montpellier repart avec un petit point d’Amiens (1-1)
Le MHSC doit se contenter du match nul à Amiens (1-1) après avoir ouvert le score
Pour la onzième fois d’affilée (toutes compétitions confondues), Montpellier n’a pas perdu à l’extérieur. Mais ce point du match nul à Amiens (1-1) a un goût très amer, pour une équipe qui a ouvert le score, semblait maîtriser son sujet et a raté plusieurs énormes occasions avant de se faire remonter. Il y avait mieux à faire contre des Picards, en proie au doute, qui restaient sur cinq défaites consécutives. Le MHSC a laissé filer une vraie opportunité de prendre position dans le haut du classement.
Mbenza a coûté deux points. L’international espoir belge porte une grosse partie de la responsabilité des deux points perdus par les Héraultais. Seul au point de penalty, il a gâché un centre en retrait de Jérôme Roussillon, démarqué grâce à un une-deux avec Ellyes Skhiri, juste après la pause (48e). Sa frappe s’est envolée dans les nuages. Après 70 minutes, le centre impeccable de Souleymane Camara, lancé par une ouverture millimétrée de Vitorino Hilton, lui a offert une balle de 2-0, ratée. Et sur l’action suivante, Amiens a égalisé… Sa frappe, sur un bon coup franc, en fin de match (88e) a été à l’image de sa prestation : catastrophique. Sio, Skhiri et Roussillon ont également eu l’occasion de faire trembler les filets.
Dolly monte en puissance. Montpellier avait pensé avoir fait le plus dur en ouvrant le score par Skhiri, très bien servi par Keagan Dolly. Le milieu offensif, remplaçant contre Monaco, a été préféré à Stephane Sessègnon – une fois encore sur le banc et proche d’un départ au mercato –, et a d’ailleurs réalisé une première période très intéressante dans ses choix et ses appels. Avant de piquer du nez après la pause. Le Sud-Africain a rejoint le banc de touche après 73 minutes. Mais il monte en puissance après un début de saison marqué par les blessures.
Der Zak fait tourner. Pour survivre au rythme infernal de janvier, mois durant lequel le MHSC enchaîne sept matchs, Michel Der Zakarian a fait tourner. Il a opéré cinq changements par rapport à l’équipe auteure du nul contre Monaco (0-0), samedi.