La fessée encore autorisée
Le PSG a réalisé un vrai festival contre Dijon, mercredi soir (8-0)
Ami-janvier, ils ont déjà marqué 106 buts. Cent-six. En collant une rouste mémorable (8-0) à des Dijonnais bien naïfs, mercredi, le PSG a encore repoussé les limites de l’indécence. Il faut espérer pour le championnat que son dauphin lyonnais fera un peu mieux, dimanche, pour résister au leader tout puissant.
Le festival de Neymar. Quatre pions, dont un chef-d’oeuvre. La soirée du Brésilien a touché au sublime, alors qu’elle avait commencé petitement. Beaucoup de dribbles forcés jusqu’à la délivrance, un coup-franc divinement déposé dans la lulu de Reynet, comme une fève dans la frangipane. La suite fut un récital. Que dire de ce slalom étourdissant qui a mis la moitié des Dijonnais le cul par terre sur le 5e but ? Qu’il vaudra largement une médaille dans un mois aux JO.
Le record de Cavani. Zlatan who ? Le Suédois est parti depuis à peine un an et demi qu’il est déjà (presque) rayé des tablettes par Edinson. En smashant un centre de Di Maria, l’Urugayen a égalé le Suédois avec 156 buts marqués pour le PSG. Il lui a fallu plus de matchs qu’Ibra (226 contre 180) ? Il en a joué la moitié sur le côté et lui ne rechigne jamais à faire la passe. Dommage, pour le symbole, que Neymar ne lui ait pas laissé tirer le penalty du record.
La forme de Di Maria. A un mois du Real, on commencerait presque à se demander s’il ne faut pas trouver une place à Di Maria pour le choc contre son ancien club. L’Argentin marche sur l’eau en 2018 (5 buts déjà) et il a débloqué l’affaire contre Dijon, quand il y avait encore match, avec une sublime frappe brossée.