La délirante recette des « Tuche » pour remporter tous les suffrages du public
Avec 1,5 million d’entrées pour le premier volet et plus de 4 millions pour le deuxième, « Les Tuche » sont plus qu’un succès comique, c’est un phénomène de société ! La famille foldingue passe à la vitesse supérieure pour sa troisième aventure. C’est à l’Elysée que se retrouvent les Tuche cornaqués par des parents délirants (Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty). Par un incroyable concours de circonstances, Jeff Tuche devient président de la République, pour la joie des Français et le désespoir des politiques. Le réalisateur Olivier Baroux explique à 20 Minutes pourquoi tant de gens ont envie de voter pour eux dans les salles de cinéma.
« Tout le monde y trouve sa place. »
On a tous en nous quelque chose des Tuche. Enfin, c’est ce qui apparaît au cours des avant-premières où les fans ont chaleureusement accueilli Jeff Tuche et les siens. « C’est une famille moderne, recomposée, où tout le monde trouve sa place quelle que soit son orientation sexuelle ou sa couleur de peau. Même s’il leur arrive de se montrer obtus, les Tuche finissent par être sauvés par leur nature généreuse. Cela contribue à se sentir proche d’eux, malgré leurs excès. »
« Comme des parents éloignés. »
Voilà sept ans que les spectateurs mangent des frites avec la famille Tuche et s’amusent de leurs délires qui les ont transportés de la France aux Etats-Unis. « Le public considère les Tuche comme des parents éloignés avec qui on est toujours heureux de partager un bon moment, même si on ne se voit pas souvent. Une complicité s’est développée entre les Tuche et leurs fans. La première question qu’on nous pose concerne un éventuel no 4, auquel nous réfléchissons déjà. »
« Notre humour n’est pas méchant. »
Olivier Baroux et ses coscénaristes apportent un soin particulier à leurs gags afin que les Tuche réunissent le plus large public. « Toutes les générations les apprécient pour leur bienveillance. Nous faisons attention à ne faire de peine à personne, ce qui n’empêche pas d’être drôle. Notre humour n’est pas méchant. C’est sans doute ce côté bon enfant qui plaît tant. Nous ne sommes jamais agressifs, même quand nous nous en prenons aux politiques, comme dans ce troisième film. »