Une tour s’ouvrira à la clientèle aisée en 2020
Elle mesurera 50 m tout pile. Ses concepteurs sont les promoteurs immobiliers Vinci Immobilier et PragmA (dont l’actionnaire majoritaire appartient au groupe Société Générale) et le cabinet d’architecte Brenac et Gonzalez. Ils la présentent comme le nouveau repère de la ville de Montpellier. Il est vrai qu’Higher Roch, implanté dans le nouveau Saint-Roch, en plein centre-ville, ne passera pas inaperçue. « On recherchait une architecture méditerranéenne, à travers sa culture, son climat, son paysage, son contexte ses modes de vie, souligne l’architecte Xavier Gonzalez. Les énormes terrasses et baies vitrées permettront une vue sur la ville et sur le lointain. » La servitude du Peyrou, hauteur maximale autorisée pour les bâtiments en centre-ville, « a été respectée ». Le permis de construire obtenu mardi, les travaux débuteront en octobre pour une livraison des 82 appartements prévue dans le courant du second trimestre 2018. Le prix au mètre carré (hors stationnement) de ces appartements « tout connecté » s’échelonneront de 5 000 € à 6 500 € pour les plus spacieux dans les étages supérieurs.
Tout en haut, l’inaccessible
Déjà, 38 lettres d’intention ont été signées par des acheteurs charmés par ses courbes inspirées des danseuses de flamenco. Le prix du dernier étage, avec une terrasse de 300 m2 au-dessus d’un appartement de 240 m2, sera astronomique et secret. Il se négociera auprès d’acquéreurs fortunés. En revanche, pas de logements sociaux ni de primo-accédants dont les offres sont limitées aux bâtiments adjacents. Le projet Higher Roch participe à la réhabilitation du quartier et notamment à l’ancienne friche ferroviaire de la SNCF. Il s’inscrit dans le projet plus vaste, de la Zac du Nouveau SaintRoch, sur une surface vaste d’environ 130000 m2,, dans lequel figurent notamment des commerces, un second parking de 800 places (à livrer), un hôtel et un parc d’1,3 ha. « Le centreville doit être une pépite. Nous réinvestissons d’anciennes friches », évoque Max Lévita, premier adjoint au maire de Montpellier et président de la Serm, en charge de l’aménagement de la ville. « Les habitants ont été pris en compte dans ces décisions avec l’organisation de plusieurs réunions de concertation, souligne Christophe Pérez, directeur général de la Serm. Cette réalisation valorise le centreville. »