D’un point A à un plan B
Les lecteurs de « 20 Minutes » livrent leurs astuces pour échapper à la galère dans les transports.
«Ça va être une belle galère, c’est évident. » A l’image de Clémentine, de nombreux internautes de 20 Minutes se demandent comment ils vont pouvoir se rendre au travail pendant les trois mois de la grève des cheminots, qui a commencé lundi soir. Pierre, lui, sait d’ores et déjà qu’il va covoiturer. Un mode de transport « génial, que j’ai découvert il y a presque quatre ans, lors d’une grève de la SNCF justement ». Reste encore à trouver une voiture.
Covoiturage, vélo, car
Il y a quelques jours, la société Blablacar a constaté une hausse importante du nombre de passagers à la recherche d’un véhicule, sans constater de hausse du nombre de conducteurs proposant leurs services. C’est la raison pour laquelle la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a lancé un « appel à la solidarité des automobilistes », tandis que la collectivité s’est engagée à financer les trajets réservés sur les plateformes partenaires « pendant les jours de grève ». Néanmoins, comme le soulignent Zohra ou Greg, les bouchons risquent d’être nombreux dans les grandes agglomérations. Sans parler de la pollution engendrée par le trafic automobile. Très inquiet à l’approche des partiels, qui tombent « les jours de grève », Roba envisage de pédaler pour se rendre à l’université de Cergy-Pontoise. « Sachant que les épreuves commencent à 8 h, il faudrait que je parte avant 7 h, calcule l’étudiant. Je risque d’être épuisé, or, il faut que je sois en forme pour les épreuves. » Didier se montre plus serein, voire enthousiaste : prendre son vélo lui permettra de perdre du poids. Sirob indique, lui, qu’il optera pour le car. « En plus, les tarifs sont moins élevés que ceux du TGV, cela va du simple au double », remarque-t-il. Sur Facebook, un autre internaute, qui a lui aussi « de nombreux trajets prévus pour le travail », confie avoir dû « ajouter des nuits à l’hôtel pour pouvoir être à l’heure à mes rendez-vous ». Contre toute attente, les lecteurs de
20 Minutes sont assez peu nombreux à opter pour le télétravail. Pourtant, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, en a récemment fait la promotion. Il peut, selon elle, permettre aux salariés de « ne pas trop pâtir » du mouvement de grève. Elle a de même rappelé sur Europe 1 que, désormais, si l’employeur refuse le télétravail à l’un de ses salariés, il doit « motiver sa réponse ».