Marseille parie sur la Garde républicaine pour assurer la sécurité
Expérimentation
C’est une première dans l’histoire de la Garde républicaine. Mardi, un escadron de ce régiment de la gendarmerie nationale (sept hommes, huit chevaux) a quitté la région parisienne, où il effectue habituellement sa mission, pour Marseille. Dans le cadre de la mise en place de la police de sécurité du quotidien, les militaires et leurs montures resteront six mois dans les Bouches-du-Rhône. Ils seront amenés, sur demande du préfet de police, à assurer la sécurité lors de grands événements (festivals, matchs…), en barrant des routes, par exemple, ou en escortant certaines personnalités. «C’est un moyen complémentaire au travail actuel des forces de l’ordre, se félicite Olivier de Mazières, le préfet de police des Bouches-du-Rhône. Par le biais de l’animal, on peut prendre contact avec la population de façon plus pacifique qu’une patrouille à pied, car il crée d’emblée une forme de curiosité. » Il permet aussi de « patrouiller dans des zones difficiles, comme les calanques, et ainsi de lutter contre les infractions environnementales », précise le chef Tommy Lettier. Enfin, il est utile pour prévenir la délinquance dans les zones pavillonnaires, car « il va plus vite qu’un gendarme à pied ou en voiture». D’un coût de 250 000 €, cette opération est financée en totalité par le conseil départemental.