Le carton planétaire du Bon coin des oeuvres d’art
Web La plate-forme de vente d’oeuvres d’art, créée à Montpellier, est traduite en 12 langues
Artmajeur est une véritable successstory montpelliéraine. Dix-huit après sa création par deux étudiants de la faculté de sciences, cette plateforme de vente directe d’oeuvres d’art, traduite en douze langues et présente dans 193 pays, est devenue la première du genre en Europe, et la deuxième dans le monde, avec 700 000 visiteurs uniques tous les mois, et un chiffre d’affaires pour ses artistes de quelque 9 millions d’euros par an.
« Zéro complexe ! »
« C’était au départ un simple projet d’étudiants en informatique passionnés d’art, en 2000, raconte Samuel Charmetant, cofondateur du site. Deux ans plus tard, face aux nombreuses sollicitations dont nous faisions l’objet, on s’est dit “Et si on faisait quelque chose ?”. Le concept a évolué vers une place de marché des arts. » Aujourd’hui adopté par 120 000 peintres, sculpteurs, street artistes et autres photographes, Artmajeur met en contact les artistes, connus, émergents ou inconnus, et collectionneurs ou simples curieux, sans aucun intermédiaire. L’artiste fixe ses prix et peut les modifier. « Il n’y a aucun frais de mise en vente, ni commission », reprend le jeune entrepreneur montpelliérain. Jusqu’à dix oeuvres par mois. Au-delà, le créateur devra s’acquitter d’un forfait mensuel de 4 €. « Aller à la rencontre d’une galerie pour présenter ses oeuvres quand on est un artiste débutant, ou lorsque l’on vient de se remettre à peindre par exemple, c’est très difficile, reprend Samuel Charmetant. Même chose pour le public, pousser les portes d’une boutique spécialisée, cela peut être très intimidant si l’on ne maîtrise pas les codes. Sur Artmajeur, c’est zéro complexe ! » Côté prix, aussi. Car sur cette immense galerie en ligne, on peut acheter des oeuvres à quelques dizaines d’euros, comme à plus de 15 000 €.