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L’Olympique de Marseille s’est incliné en finale de la Ligue Europa, mercredi face à l’Atlético de Madrid (3-0). Antoine Griezmann a puni les Phocéens à deux reprises
Ils voulaient tout casser chez JeanMichel Aulas. Mais l’OM n’a pas brisé le verrou de la défense madrilène. Avant de s’effondrer. Et voilà les rêves des supporters marseillais cassés en mille morceaux, ce jeudi matin. Marseille n’ajoute pas une coupe d’Europe à son palmarès : la Ligue Europa va garnir l’armoire à trophée de l’Atlético de Madrid, vainqueur 3-0. Et impressionnant de maîtrise. La culpabilité dans les yeux de
Zambo. Un mélange de colère et de honte dans leurs regards. Mandanda et Zambo Anguissa ont les yeux dans le vide. Et un ballon au fond de leurs filets. Une relance trop axiale et trop appuyée du gardien marseillais. Un contrôle complètement loupé du milieu défensif. La balle ricoche à deux bons mètres. Gabi s’interpose, lance Griezmann. Le Français n’a plus qu’à armer son pied gauche. Le premier tir cadré de l’Atlético a fait mouche (21e). Ils en ont cadré trois, au total, pour trois buts : Griezmann encore (48e), et Gabi (89e). Payet pleure à chaudes larmes. Une cuisse qui brûle, des larmes qui coulent. Le capitaine abandonné par son corps. Sorti sur blessure à la demi-heure de jeu, Payet a été réconforté par toute l’équipe de l’OM. Et même Griezmann y est allé de son bisou. Pourtant, la sortie du Réunionnais a dû soulager les joueurs de l’Atlético. Même amoindri, Payet était le plus dangereux. Il a notamment adressé un caviar à Germain, en tout début de match (4e). Un ballon expédié bien au-dessus de la transversale par l’attaquant marseillais. Germain n’a pas manqué que cette frappe. Tout son match, en fait. Son remplaçant, Mitroglou, a envoyé une tête bien smashée sur le poteau d’Oblak (81e). Poteau sortant, évidemment.
Le clin d’oeil de Griezmann. Il a beaucoup clamé son amour pour l’OM, cette semaine. Ça ne l’a pas empêché de célébrer son but sous le nez des fans marseillais – quelques pas de danse tirés du jeu vidéo « Fortnite ». Même chorégraphie, cette fois devant les siens, après son second but. Encore une attaque express, une ouverture de Koke, et cette fois Griezmann qui tente (et réussit) le petit ballon piqué, après avoir déposé Amavi. Les dés étaient jetés. Et dans le camp madrilène, les écharpes pouvaient se tendre. Après avoir allumé un bon paquet de fumigènes, les supporters marseillais se sont, eux, progressivement éteints. Ils se sont un peu énervés, en fin de match, et ont jeté quelques projectiles sur la pelouse. A l’heure où nous bouclions, huit d’entre eux avaient été interpellés, principalement pour des excentricités pyrotechniques. Les autres sont rentrés à Marseille avec un goût amer dans la bouche. Et les yeux un peu humides.