20 Minutes (Montpellier)

Dans la ferveur d’Anfield, le PSG repart sur la voie de la Ligue des champions face à Liverpool (21h)

Le Danois Thomas Gronnemark travaille avec Liverpool, qui affronte le PSG, ce mardi (21 h)

- Propos recueillis par Aymeric Le Gall

A 43 ans, Thomas Gronnemark a vécu plusieurs vies. Après avoir joué au foot, il a représenté le Danemark en athlétisme, avant de se mettre au bobsleigh. Aujourd’hui, il est revenu à son premier amour, le football, en se lançant dans le coaching des touches. Cette année, il a été repéré par Jürgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool, qui est opposé au PSG, ce mardi, en Ligue des champions.

Pourquoi le foot ne fait-il pas beaucoup appel à des entraîneur­s spécialisé­s ?

Je crois que ça tient à l’histoire du football. Historique­ment, une équipe de foot a un manager, un entraîneur adjoint, un entraîneur des gardiens et c’est tout. Pour ce qui est des touches, je crois que, pour les coachs, les joueurs ou les commentate­urs, une touche ce n’est qu’une touche, ce n’est pas quelque chose d’important. Pourtant, il y en a entre 40 et 50 par match. De plus, comme on ne peut pas être hors jeu sur une touche, ça peut devenir une véritable arme offensive.

Depuis quand vous intéressez-vous particuliè­rement aux touches ?

Depuis que je suis gosse. Ça peut paraître bizarre, et je le comprends, mais j’ai toujours aimé les touches!

Comment avez-vous convaincu le premier club de vous embaucher ?

Au Danemark, j’étais assez réputé pour ça, donc ça n’a pas été difficile de convaincre. Il a suffi que je répète ce que je vous ai dit : il y a entre 40 et 50 touches par match et une équipe perd souvent le ballon sur une touche quand elle est sous pression. A mon sens, ça paraît normal qu’une équipe travaille ce genre de situations.

Quelle a été la première réaction des joueurs sur ces exercices ?

Certains rigolaient et les autres étaient plutôt sceptiques. Mais, quand ils ont vu les effets immédiats en match, ils s’y sont tous mis avec plaisir et ça les a intéressés.

Ce mardi, le PSG va donc devoir se méfier des touches de Liverpool…

Si j’étais défenseur du PSG, je me méfierais beaucoup. Mais pas forcément des longues touches, car je ne crois pas qu’ils vont appuyer là-dessus. Il faudrait qu’ils essaient de ne pas dégager en touche trop souvent. Mais, même là, ça peut s’avérer dangereux. Car si vous faites attention à ne pas botter en touche, vous prenez le risque de dégager sur les joueurs adverses.

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Depuis cette année, Alexander-Arnold a un coach spécial pour les touches.
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