Cristiano Ronaldo risque gros
Le quintuple Ballon d’or dans la tourmente. Alors qu’une Américaine de 34 ans accuse Cristiano Ronaldo de l’avoir violée en 2009, il a réagi sur Twitter, mercredi, « niant fermement ». De son côté, la police de Las Vegas a rouvert son enquête, et les avocats de l’accusatrice cherchent à faire annuler l’accord de confidentialité négocié par la star de la Juventus contre le versement de 375 000 $ en 2010. Peut-on aller jusqu’à un procès ? Selon Warren Geller, avocat pénaliste à Las Vegas, « obtenir une conviction des années après est plus compliqué. Mais, avec #MeToo, les mentalités du public et des jurés sont en train de changer.»
Une relation « consentie » ?
Après le meurtre, le viol est le crime le plus grave dans le Code pénal du Nevada, passible de la prison à vie. La police de Las Vegas a confirmé à 20 Minutes que l’enquête a été rouverte à la suite «de nouvelles informations fournies » par la victime. L’examen médical pratiqué à l’époque a été conservé, et il n’y a pas de prescription. Si le dossier est solide, le bureau du procureur tentera d’obtenir l’inculpation de Ronaldo, soit devant un juge, soit devant un « grand jury ». Selon Der Spiegel, Ronaldo aurait affirmé à ses avocats que la relation sexuelle était « consentie ». Mais lors d’un témoignage précédent, il aurait donné des détails différents. «Si Ronaldo avoue que son accusatrice a dit “non” ou “arrête” plusieurs fois, cela pourrait endommager sa défense », estime Geller.