Ça change la vie
Des lecteurs racontent à « 20 Minutes » leur reconversion professionnelle réussie
De comptable à assistant maternel, de boulanger à éleveur de chèvres... Des lecteurs de « 20 Minutes » font part de leur bonheur d’avoir opté pour un autre métier.
Changer de métier pour faire ce que l’on aime vraiment, un rêve impossible? Les nombreux lecteurs et internautes qui ont répondu à l’appel de 20 Minutes sont là pour prouver le contraire. Alors que la Dares a publié mardi une enquête sur la reconversion professionnelle (lire ci-contre), nous avons voulu donner la parole à ceux qui ont réussi ce changement. A 37 ans, Mehdi est ainsi passé du métier de comptable à celui d’assistant maternel. «Je dépannais souvent mes amis qui n’avaient pas réussi à trouver de baby-sitter. Au début, ils plaisantaient en disant que je devrais devenir nounou, et puis, l’idée est devenue de plus en plus sérieuse. J’ai fini par lancer les démarches pour avoir l’agrément. » Comme lui, Elise s’est aussi lancée dans le secteur de la petite enfance. Et le succès de sa reconversion tient en partie à la compréhension de son employeur : «Il m’a soutenue dans ma démarche et a accepté mon congé de formation. »
« On m’a pris pour un fou »
Toutes les reconversions ne se sont pas déroulées sans encombres. «J’ai préparé le CAP petite enfance au sein d’un institut de formation, indique Caroline. Mais, malgré mon niveau bac +5, j’ai dû beaucoup travailler. Les matières pratiques ne sont pas si simples qu’on le croit.» «Mes proches m’ont pris pour un fou », raconte Bruno, qui a décidé à 34 ans de passer de la boulangerie à l’élevage de chèvres. « Seule ma femme m’a soutenu », poursuit-il. Toutefois, loin de le décourager, cette défiance quasi généralisée l’a plutôt motivé : « Etre pris pour un fou me renforce et me donne plus de persévérance dans mon idée.»
Les internautes qui ont témoigné auprès de 20 Minutes sont unanimes : changer de métier les a rendus heureux. « Mon ancien travail m’apportait beaucoup de stress, mais peu de satisfaction, résume Armelle, ex-avocate. J’ai donc tout quitté avec l’appui de mon mari pour créer un atelier de couture. J’y ai gagné en sérénité, en rencontres, en disponibilité et en qualité de vie. » « Si j’ai bien compris une chose avec cette reconversion, c’est qu’il faut choisir son métier selon ses envies, ses convictions et son mode de vie, explique Bruno. J’avais une très bonne situation professionnelle mais, au fond de moi, il me manquait cette joie d’aller au travail.»