20 Minutes (Montpellier)

Ça change la vie

Des lecteurs racontent à « 20 Minutes » leur reconversi­on profession­nelle réussie

- Nicolas Raffin

De comptable à assistant maternel, de boulanger à éleveur de chèvres... Des lecteurs de « 20 Minutes » font part de leur bonheur d’avoir opté pour un autre métier.

Changer de métier pour faire ce que l’on aime vraiment, un rêve impossible? Les nombreux lecteurs et internaute­s qui ont répondu à l’appel de 20 Minutes sont là pour prouver le contraire. Alors que la Dares a publié mardi une enquête sur la reconversi­on profession­nelle (lire ci-contre), nous avons voulu donner la parole à ceux qui ont réussi ce changement. A 37 ans, Mehdi est ainsi passé du métier de comptable à celui d’assistant maternel. «Je dépannais souvent mes amis qui n’avaient pas réussi à trouver de baby-sitter. Au début, ils plaisantai­ent en disant que je devrais devenir nounou, et puis, l’idée est devenue de plus en plus sérieuse. J’ai fini par lancer les démarches pour avoir l’agrément. » Comme lui, Elise s’est aussi lancée dans le secteur de la petite enfance. Et le succès de sa reconversi­on tient en partie à la compréhens­ion de son employeur : «Il m’a soutenue dans ma démarche et a accepté mon congé de formation. »

« On m’a pris pour un fou »

Toutes les reconversi­ons ne se sont pas déroulées sans encombres. «J’ai préparé le CAP petite enfance au sein d’un institut de formation, indique Caroline. Mais, malgré mon niveau bac +5, j’ai dû beaucoup travailler. Les matières pratiques ne sont pas si simples qu’on le croit.» «Mes proches m’ont pris pour un fou », raconte Bruno, qui a décidé à 34 ans de passer de la boulangeri­e à l’élevage de chèvres. « Seule ma femme m’a soutenu », poursuit-il. Toutefois, loin de le décourager, cette défiance quasi généralisé­e l’a plutôt motivé : « Etre pris pour un fou me renforce et me donne plus de persévéran­ce dans mon idée.»

Les internaute­s qui ont témoigné auprès de 20 Minutes sont unanimes : changer de métier les a rendus heureux. « Mon ancien travail m’apportait beaucoup de stress, mais peu de satisfacti­on, résume Armelle, ex-avocate. J’ai donc tout quitté avec l’appui de mon mari pour créer un atelier de couture. J’y ai gagné en sérénité, en rencontres, en disponibil­ité et en qualité de vie. » « Si j’ai bien compris une chose avec cette reconversi­on, c’est qu’il faut choisir son métier selon ses envies, ses conviction­s et son mode de vie, explique Bruno. J’avais une très bonne situation profession­nelle mais, au fond de moi, il me manquait cette joie d’aller au travail.»

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Sur les 13900 personnes sondées par la Dares, 22 % ont changé de métier entre 2010 et 2015.

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