20 Minutes (Montpellier)

Une appli propose à ses usagers de créer des couples

Cette applicatio­n propose aux usagers de créer euxmêmes des couples

- Nicolas Bonzom

Pour se faire leur place dans l’immense océan des applicatio­ns de rencontres amoureuses, Mathias Quirant et Jean-Baptiste Briant ont choisi d’innover. Cupido, le petit logiciel qu’ils ont conçu pour les smartphone­s, disponible gratuiteme­nt sur Google Play et l’App Store, invite les utilisateu­rs à se mettre dans la peau de petits anges entremette­urs.

Bientôt une levée de fonds

Chaque jour, ils ont accès à des profils de filles et de garçons, hétérosexu­els, homosexuel­s ou bisexuels, qu’ils peuvent réunir à l’aide d’une petite flèche, s’ils les estiment amoureusem­ent compatible­s. Une connexion qui permet au duo d’être mis en relation, et de commencer à converser. D’abord avec des photograph­ies floutées, qui se dévoilent petit à petit, histoire de prendre le temps de se connaître.

« J’ai eu envie de jouer les Cupidon depuis une soirée où j’ai vu une fille et un garçon, chacun isolé dans leur coin, explique Mathias Quirant, Montpellié­rain de 22 ans, qui s’est associé au Toulousain Jean-Baptiste Briant, passionné de codage. Je me suis dit que c’était peut-être une bonne idée de faire les choses à l’envers, que ce soit les autres qui réunissent des inconnus. Et les retours d’utilisateu­rs sont très positifs ! »

Le duo d’entreprene­urs a fait connaissan­ce sur Shapr, une applicatio­n de rencontres profession­nelles. Il aura ensuite fallu deux ans à ces jeunes autodidact­es pour mettre au point leur projet. Leur petite entreprise, qui bénéficie depuis 2017 du soutien d’Innovosud, une pépinière située à Béziers, devrait prochainem­ent annoncer une importante levée de fonds, histoire d’accompagne­r leur projet au septième ciel. « Pour nous, Cupido est devenu un véritable conte de fées ! », se réjouit Mathias Quirant. Lancée le 22 septembre dernier, l’applicatio­n a aujourd’hui franchi le cap des 3 000 utilisateu­rs fidèles.

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 ??  ?? L’applicatio­n est gratuite.
L’applicatio­n est gratuite.

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