Des associations s’investissent pour aider le CHU
Santé Une centaine d’associations apportent leur aide de diverses façons au CHU, dont une quarantaine en pédiatrie
Elles sont partout et invisibles à la fois. Environ 110 associations interviennent auprès des services du CHU de Montpellier. Certaines directement auprès des patients, en donnant de leur temps, d’autres de façon indirecte en soutenant financièrement ou en matériel les projets du CHU. Deux d’entre elles étaient mises à l’honneur jeudi aux urgences de l’hôpital Lapeyronie. A travers elles, ce sont toutes les associations qui ouvrent bénévolement au CHU que 20 Minutes a souhaité mettre en lumière, à travers un échantillon de cinq associations qui s’engagent auprès des services pédiatriques.
Les blouses roses. Elles sont reconnaissables à la couleur de leur blouse. Toujours par trois, la trentaine de bénévoles propose chaque
Vmercredi des activités ludiques aux urgences. « On est là pour leur faire passer le temps, soulignent Aline Crimes et Gisèle Hoogstoel, membres de l’association des Blouses roses. Ça permet d’apporter du sourire dans un milieu anxiogène. » L’association a financé quatre panneaux interactifs qui permettent de résoudre des énigmes dans la salle d’attente.
Espoir et Entraides. L’association a remis jeudi au CHU deux dispositifs Accuvein qui permettent de faciliter la ponction veineuse en visualisant les veines par infrarouge. « Chaque appareil coûte 5 500 €. Quand on s’est lancé dans cette aventure, on souhaitait pourvoir apporter une aide locale, toucher du doigt le résultat », précise Didier Cabrol, son président.
Le Rire médecin. Depuis vingtcinq
VVans, l’association est présente au CHU de Montpellier. Des clowns interviennent auprès des enfants pour leur redonner le sourire et les aider à surmonter les épreuves de la vie. « Ils sont une quarantaine de bénévoles que l’on forme avant de les envoyer sur le terrain. Nous sommes présents six jours sur sept », détaille Agnès Blazin, de l’association Le Rire médecin. A leurs côtés, trois clowns professionnels. « Ils sont présents pour les enfants qui ont un traitement plus lourd et les accompagnent tout au long du traitement de la maladie. »
Douce’Heure. L’association intervient pour le bien-être des enfants et
Vde leur famille. Trois professionnels (socioesthéticienne et art-thérapeute) payés par l’association, proposent des massages mais aussi de maquiller, poser du vernis, prendre soin des enfants. Les membres de la famille peuvent aussi être massés, également par la vingtaine de bénévoles formés par l’association.
Haut les coeurs ! D’abord créée pour offrir des loisirs aux enfants hospitalisés, l’association « répond aujourd’hui à tous les besoins des enfants et de leur famille, de l’achat d’un tire-lait à celui d’un parc », détaille Betty Migot, la présidente.
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