Asics ne s’installera pas, «en raison de retards»
Entreprise Une plateforme logistique devait voir le jour à l’aéroport de Montpellier
En décembre 2017, Asics annonçait en grande pompe son intention d’implanter une plateforme logistique de 38 000 m2 sur le site de l’aéroport de Montpellier. A la clé, des dizaines d’emplois. Un an plus tard, patatras : l’équipementier sportif abandonne son projet.
La faute à l’outarde
« Asics a été obligé de réfléchir à un nouvel emplacement pour l’installation de sa plateforme en raison de retards importants observés tout au long du processus de planification de la construction, note la société. Ces retards […] rendent incertaine la livraison, initialement prévue pour février 2019 […]. Pour éviter toute perturbation auprès de ses partenaires, consommateurs et employés, Asics a dû rechercher un autre site. » Concernant le bâtiment qui devait accueillir l’entreprise, la fin des procédures administratives et le lancement du chantier sont prévus en mars, pour une livraison avant fin 2019. Et avec ou sans Asics, il se fera. Selon nos informations, d’autres sociétés seraient en pourparlers pour s’installer à Fréjorgues. Si le projet a pris du retard, c’est notamment à cause de l’outarde canepetière, un oiseau qui raffole des prairies de l’aéroport. Des terres en friche de compensation auraient été trouvées pour abriter cette espèce menacée d’extinction. « Un volatile a eu raison du développement économique », confie Stephan Rossignol (LR), président du Pays de l’Or, qui évoque une annonce « regrettable », rappelant « l’union sacrée » entre les collectivités pour permettre l’arrivée du géant du sport. Asics, de son côté, recherche un nouveau site pour implanter sa plateforme, qui doit distribuer ses produits dans le sud de l’Europe. L’équipementier, qui révélera son choix en janvier, assure qu’il reste « attaché à la région ». Si ce n’est pas officiel, des locaux à Garons, près de Nîmes, pourraient être envisagés comme une solution de repli.
Le mouvement des lycéens se poursuit.
Selon le rectorat, une trentaine d’établissements ont été concernés jeudi matin par des blocages partiels, des tentatives de blocage, des rassemblements ou des manifestations de lycéens dans l’académie de Montpellier. A Montpellier, c’est le cas des lycées Mermoz, Joffre ou Clemenceau.
Soupçonnés de vendre des vêtements contrefaits.
Deux individus, accusés de vendre des produits contrefaits, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, après leur interpellation par les gendarmes de Lunel, lundi. Des centaines de vêtements, de chaussures et d’accessoires, dont des imitations de marques de luxe, et 100 000 € sur les comptes des suspects ont été saisis.
Des « bus-trams » en approche à Montpellier.
Des « bus-trams » électriques, conçus par Alstom, seront testés sur le réseau de transport montpelliérain en 2019. Ces véhicules, équipés de Wi-Fi et de prises pour les téléphones, peuvent transporter jusqu’à 100 voyageurs.