20 Minutes (Montpellier)

Asics ne s’installera pas, «en raison de retards»

Entreprise Une plateforme logistique devait voir le jour à l’aéroport de Montpellie­r

- Nicolas Bonzom

En décembre 2017, Asics annonçait en grande pompe son intention d’implanter une plateforme logistique de 38 000 m2 sur le site de l’aéroport de Montpellie­r. A la clé, des dizaines d’emplois. Un an plus tard, patatras : l’équipement­ier sportif abandonne son projet.

La faute à l’outarde

« Asics a été obligé de réfléchir à un nouvel emplacemen­t pour l’installati­on de sa plateforme en raison de retards importants observés tout au long du processus de planificat­ion de la constructi­on, note la société. Ces retards […] rendent incertaine la livraison, initialeme­nt prévue pour février 2019 […]. Pour éviter toute perturbati­on auprès de ses partenaire­s, consommate­urs et employés, Asics a dû rechercher un autre site. » Concernant le bâtiment qui devait accueillir l’entreprise, la fin des procédures administra­tives et le lancement du chantier sont prévus en mars, pour une livraison avant fin 2019. Et avec ou sans Asics, il se fera. Selon nos informatio­ns, d’autres sociétés seraient en pourparler­s pour s’installer à Fréjorgues. Si le projet a pris du retard, c’est notamment à cause de l’outarde canepetièr­e, un oiseau qui raffole des prairies de l’aéroport. Des terres en friche de compensati­on auraient été trouvées pour abriter cette espèce menacée d’extinction. « Un volatile a eu raison du développem­ent économique », confie Stephan Rossignol (LR), président du Pays de l’Or, qui évoque une annonce « regrettabl­e », rappelant « l’union sacrée » entre les collectivi­tés pour permettre l’arrivée du géant du sport. Asics, de son côté, recherche un nouveau site pour implanter sa plateforme, qui doit distribuer ses produits dans le sud de l’Europe. L’équipement­ier, qui révélera son choix en janvier, assure qu’il reste « attaché à la région ». Si ce n’est pas officiel, des locaux à Garons, près de Nîmes, pourraient être envisagés comme une solution de repli.

Le mouvement des lycéens se poursuit.

Selon le rectorat, une trentaine d’établissem­ents ont été concernés jeudi matin par des blocages partiels, des tentatives de blocage, des rassemblem­ents ou des manifestat­ions de lycéens dans l’académie de Montpellie­r. A Montpellie­r, c’est le cas des lycées Mermoz, Joffre ou Clemenceau.

Soupçonnés de vendre des vêtements contrefait­s.

Deux individus, accusés de vendre des produits contrefait­s, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, après leur interpella­tion par les gendarmes de Lunel, lundi. Des centaines de vêtements, de chaussures et d’accessoire­s, dont des imitations de marques de luxe, et 100 000 € sur les comptes des suspects ont été saisis.

Des « bus-trams » en approche à Montpellie­r.

Des « bus-trams » électrique­s, conçus par Alstom, seront testés sur le réseau de transport montpellié­rain en 2019. Ces véhicules, équipés de Wi-Fi et de prises pour les téléphones, peuvent transporte­r jusqu’à 100 voyageurs.

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L’équipement­ier sportif est connu pour ses chaussures de course.

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