De vieux véhicules restaurés et changés en food-trucks
Antoine Caupert transforme de vieux véhicules en bars à cocktails ou à tapas
Voilà des mois qu’Antoine Caupert a la tête dans le moteur, une clef à molette dans chaque main. Le Montpelliérain vient d’acquérir une Renault Estafette des années 1970, qui a longtemps servi à EDF, avant d’accompagner un plombier dans ses tournées. Depuis de longues années, le véhicule rouillait chez un ferrailleur. L’entrepreneur va transformer la vieille fourgonnette en foodtruck, baptisé « La perle ».
Un moyen de se différencier
Quand les travaux seront terminés, on pourra y déguster des huîtres, des moules en brasucade ou des tapas. « Il reste encore pas mal de boulot, mais j’ai déjà réussi à la faire redémarrer », sourit le journaliste, qui n’en est pas à son coup d’essai. Déjà, l’été dernier, il a transformé une caravane vintage en bar à cocktails, la Baravane, où il sert des mojitos et des caïpirinhas dans des mariages ou des anniversaires. « Tout était foutu, il a fallu tout changer, raconte Antoine Caupert. On a aménagé l’intérieur, on a ajouté une pileuse à glace et une tireuse à bière. Nous avions une première prestation le 22 septembre. Le 21 à minuit, je mettais la dernière vis. Redonner vie à des véhicules anciens, c’est une passion. Adolescent, mon premier deux-roues était une Yamaha Chappy de 1983. Ma première voiture, une Austin Mini. Aujourd’hui, ma moto est une Yamaha de 1982. » Servir des clients dans des véhicules mythiques, c’est un moyen de se différencier, dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Un foodtruck dans une Estafette, ça attire l’oeil. « Un Renault Trafic ou un Ford Transit n’auraient pas eu le même charme ! » Pour l’aider à redonner vie à sa fourgonnette, le Montpelliérain a lancé une cagnotte en ligne*. Son rêve, c’est désormais de dénicher un vieil utilitaire Citroën pour agrandir sa flotte de foodtrucks vintage.
*La perle Food-Truck, sur KissKissBankBank.