L’Open Sud de France, dénicheur de futurs cracks
Les quarts de finale du tournoi débutent ce jeudi
Zverev 3e mondial, Khachanov 11e, Tsitsipas 12e et Medvedev 16e mondial… Ces joueurs âgés de 20 à 22 ans sont appelés tôt ou tard à mettre fin au règne des Djoko, Federer ou Nadal. Tous, ces deux dernières années, ont affûté leurs raquettes à l’Open Sud de France, où débutent ce jeudi les quarts de finale.
« On a pour philosophie de fidéliser les Français, d’attirer quelques stars internationales et faire découvrir au public les jeunes joueurs qui seront les futures stars de demain », détaille Sébastien Grosjean, le directeur du tournoi.
L’Open a joué de malchance pour cette neuvième édition, avec les blessures de deux de ses joueurs vedettes, Murray et Gasquet (six fois finalistes en six ans). Mais de Pouille (demi-finaliste à l’Open d’Australie) à Berdych (13 titres), en passant par Tsonga, il a encore fière allure. Questions découvertes, le filon des bonnes pioches continue. Montpellier découvre le Canadien Shapovalov, 25e mondial à 19 ans, « Ça fait partie de notre ADN », évoque Samir Boudjemaa, directeur de TV Sport Events, l’organisateur du tournoi.
Fixe et primes
Un choix par obligation. Les joueurs sont rétribués sur une grille imposée par l’ATP : 501 345 € pour un ATP250, soit le montant total redistribué à Montpellier (dont 90 390 € pour le vainqueur). Mais pour faire venir les cracks, il faut encore allonger. Si les Federer, Nadal ou Djokovic sont inaccessibles, la prime à la signature, l’influence et le nez des directeurs de tournoi font la différence pour attirer les autres.
Montpellier s’est rarement trompé sur ses têtes d’affiche. Mais l’attitude d’un Cilic par le passé ou de Paire mercredi, conspué par les spectateurs qui ont payé pour le voir balancer son match (6-2, 6-0), confirme qu’attirer des jeunes joueurs prometteurs est un pari. Mais toujours moins risqué que de miser trop gros sur un seul joueur.