Le MHSC mise sur une perf à Paris pour oublier Belfort
Quatre jours après l’élimination en coupe à Belfort, le MHSC se rend à Paris
Michel Der Zakarian l’a « en travers de la gorge ». La défaite contre les amateurs de Belfort (N2) aux tirs au but a mis un gros bémol à ce superbe début d’année 2020, marqué par ses cinq succès consécutifs. Montpellier avait fait de la Coupe de France un enjeu et le coach avait mis l’équipe type sur le terrain. « C’est fini, on n’a plus qu’une chose à faire, c’est se projeter sur Paris », reprend, un brin dépité, le coach.
Facile à faire ? Paradoxalement, l’affiche est idéale pour tirer un trait, pour se projeter avec gourmandise et oublier les bosses reçues en FrancheComté. « On est tous déçus mais il faut continuer en championnat. Il faut oublier pour que ça ne casse pas la dynamique », souligne le milieu de terrain (recyclé pendant la convalescence de Pedro Mendes en défenseur central) Damien Le Tallec. Depuis 2011-2012 et sa dernière participation à un quart de finale, le MHSC est fâché avec la coupe. Son histoire récente est jalonnée de déconvenues contre des formations de niveau amateur. Mais après les défaites, les lendemains ont, finalement, rarement été difficiles.
Fins de saisons en apothéose
Parmi les plus retentissantes, le pire souvenir de Rolland Courbis reste le 8e de finale perdu à Cannes (CFA) en 2014 après avoir été éliminé Paris au parc au tour précédent. Dans la foulée, le MHSC avait ramené le nul de Rennes en L1. Plus loin dans le temps, les défaites en 32e de finale contre Dunkerque (CFA) en 2009 (remontée en L1) et en quart de finale à Ajaccio (National) en 2012 (année du titre) n’avaient pas empêché des fins de saisons en apothéose. Reste l’exception. L’élimination à Sannois Saint-Gratien (National) la saison passée a été suivie d’une défaite à Nantes (2-0). «Mais les dynamiques ne sont pas les mêmes », tempère Damien Le Tallec. Le confirmer samedi au Parc des princes ne sera pas une mince affaire…