L’Open Sud de France bénéfique sur le terrain économique
Tennis Le tournoi ATP, qui débute ce lundi, fête ses dix ans
Aujourd’hui bien installé dans le calendrier de l’ATP, l’Open Sud de France souffle sa dixième bougie jusqu’au 9 février. Monfils, Dimitrov, Goffin ou Shapovalov : malgré les forfaits de dernière minute (Wawrinka, Murray ou Fognini), le tableau a toujours un joli teint.
Pour s’imposer dans le temps, le tournoi que Gorges Frêche avait récupéré de Lyon a dû prouver son intérêt économiquement. En 2018, alors que la rumeur d’un départ vers Doha enflait, le tour de table entre les collectivités a permis de signer une convention de cinq ans. « Avoir de la visibilité à long terme, c’est très important au moment de discuter avec les partenaires », souligne Samir Boudjemaa, directeur général de TV Sport Events, l’organisateur.
En 2018, métropole et régions se sont accordées sur la nécessité d’aider à son financement. « A l’époque, nous nous étions notamment appuyés sur un rapport à LR Set [aujourd’hui fusionné avec d’autres agences de développement économique pour devenir Ad’Occ] qui étaient les premiers à s’intéresser à l’impact économique du sport. L’étude avait clairement établi que l’impact économique sur le territoire est considérable, détaille Kamel Chibli, vice-président de la région en charge des sports. De l’ordre de 6,5 millions d’euros de retombées sur la métropole et 4,5 millions sur le reste du littoral. »
L’impact sur l’hôtellerie
Des chiffres à revoir à la hausse puisqu’ils datent de 2013, quand le nombre de spectateurs s’élevait à 41 000. Il y en a 10 000 de plus désormais. L’étude avait mis en avant les retombées sur les secteurs de l’hôtellerie-restauration à une période creuse. « Il y a une vraie dynamique autour du sport. Je crois que tout le monde a pris conscience de son importance économique, reprend Kamel Chibli. A notre niveau, on a décidé de favoriser son développement, notamment par l’accompagnement des start-up spécialisées ».