Les idées inattendues des candidats pour changer la ville
Les candidats rivalisent d’ingéniosité pour Montpellier, avec des idées qui semblent plus ou moins réalisables
Les 14 têtes de liste aux élections municipales de Montpellier ont présenté des idées inattendues dans leur programme. Des propositions que chacun jugera loufoques ou avant-gardistes, démagogiques ou volontaristes, selon ses opinions et sa sensibilité. 20 Minutes en a sélectionné quelquesunes. Un échantillon puisé dans les programmes et les différentes déclarations des candidats.
› Un tunnel sous la ville. Pour régler le problème de la circulation qui congestionne Montpellier, Alex Larue (LR) propose de creuser un tunnel sous la ville, d’est en ouest, de 6 à 7 km de long. « D’après nos premières estimations, on est entre 30 millions et 35 millions d’euros le kilomètre, ce qui, à l’échelle de la métropole, n’est pas irréaliste », justifie le candidat.
› Deux téléphériques dans la ville. Patrick Vignal (LREM) reprend l’idée d’un téléphérique présentée en 2014 par Jacques Domergue, alors tête de listes des Républicains, aujourd’hui colistier de Philippe Saurel. Plus question de desservir l’aéroport, mais de relier le centre-ville à Odysseum. Une deuxième ligne relierait les deux gares. Coût estimé par le candidat : 30 millions d’euros.
› Tous les enfants à vélo. Pour donner le réflexe des transports doux aux enfants, Mohed Altrad (DIV) promet de « doter d’un vélo tous les élèves de CM1 et CM2 » afin de les familiariser à la circulation en milieu urbain.
› Une ligne 6 de tramway. Philippe Saurel (DVG) envisage « de prolonger la ligne 1 jusqu’à Grammont. Et de construire une ligne 6 ». Elle connectera la médiathèque Émile-Zola à la gare TGV Sud-de-France.
› Des poulaillers dans les écoles. De tous les candidats, Rémi Gaillard est celui qui a le plus d’idées atypiques. Au hasard : « Transformer les cours d’école en espaces naturels, y implanter des poulaillers dédiés à des animaux rescapés de l’industrie agroalimentaire. Pour transmettre un art de vivre et recycler dans les cantines. »
› Des transports en commun gratuits. « D’autres villes l’ont fait alors pourquoi pas Montpellier, s’interroge Michaël Delafosse (DVG). La proposition prévoit la gratuité pour les seuls habitants de la métropole et non pour tous. Le coût est de 24 millions d’euros et non de 39 millions, ce qui équivaudrait à la gratuité totale : la différence, ce sont les recettes de billetterie des visiteurs hors métropole qui seront maintenues. »
› Réaliser des rencontres interquartiers. Alenka Doulain (DVG) souhaite faire « face à la communautarisation, à l’isolement, à l’individualisme. Nous proposons de mettre en place des rencontres interquartiers dans des disciplines sportives, culturelles, artistiques et solidaires ».
› Planter 500000 arbres. Clothilde Ollier (ECO) envisage la création de 500 000 arbres sur 500 ha. « Ces forêts urbaines sont nécessaires pour la population. C’est un projet qui sera déterminant pour l‘écologie, dont la portée va s’étendre pour le siècle à venir. »
Des périphériques, un tunnel de 6 km, des poules dans les cours d’école, 500 000 arbres…