1 Silence, on nidifie en Camargue
Avec le confinement, les oiseaux de Camargue ont bénéficié d’une quiétude exceptionnelle. Le millier de visiteurs qui peut déambuler dans le parc ornithologique du Pont-de-Gau (Bouches-du-Rhône) les jours de grande affluence, a en effet disparu, depuis mi-mars. Frédéric Lamouroux, le directeur du parc, ne se lasse pas d’assister, en spectateur privilégié, à ce ballet volant. «Des sons qu’on entendait à l’aube, vers 6 h, on les entend désormais à 10 h 30 ou 11 h », s’étonne-t-il. Le parc, s’il obtient le feu vert de la préfecture, souhaite pouvoir accueillir du public dès vendredi. Avec quelques aménagements : « Nous n’allons pas ouvrir ce chemin, explique Frédéric Lamouroux. Des oiseaux y ont installé leurs nids, et nous ne voudrions pas les déranger. » Ce dernier espère conserver le précieux silence, en proposant des matinées silencieuses. « Ce spectacle, j’aimerais le partager avec d’autres.»
En Camargue, Mathilde Ceilles
2 Un éléphant, ça voyage énormément
Mara, vieille éléphante née en Inde, a entrepris samedi un voyage qui va la mener de Buenos Aires à un sanctuaire pour éléphants au Brésil, où elle aura une vie meilleure, a annoncé la municipalité de la capitale argentine. Son voyage de quelque 2 000 km, programmé depuis janvier, se déroule avec un protocole spécifique en raison de la pandémie de coronavirus. Il devrait durer entre quatre et cinq jours. La pachyderme, qui pèse 5,5 t et qui a entre 50 et 54 ans, se nourrit chaque jour d’une tonne de légumes, de fourrage et de canne à sucre.
3 Range tes jouets, X AE A-12
X AE A-12 : ce n’est pas le dernier modèle de Tesla, ni une fusée de SpaceX, mais le prénom plutôt original donné par Elon Musk, le fantasque chef d’entreprise, au fils qu’il a eu le 5 mai avec la musicienne Grimes. Elle a tenté un décryptage sur Twitter : « X, la variable inconnue. AE, mon orthographe elfique de Ai (amour et/ou intelligence artificielle). A-12 = précurseur du SR-17 (notre avion préféré) », a-t-elle écrit, précisant que le « A » faisait également référence à Archangel, sa chanson préférée.
4 Un sanglier joue les stars sur la Croisette
Privée de Festival de Cannes (Alpes-Maritimes), la Croisette a reçu ce week-end la visite d’une starlette improbable, un jeune sanglier d’une cinquantaine de kilos. Escorté de près par une voiture de police, l’animal a finalement rebroussé chemin et regagné un massif forestier.
5 La balle est dans le camp du ping-pong
C’est l’une des conséquences inattendues de la pandémie, le ping-pong est devenu le nouvel eldorado des bookmakeurs. Faute de courses de chevaux, de grands championnats de foot et de tournois de tennis, les parieurs ont dû trouver des ersatz. Et le pingpong a su saisir la balle au bond pour se trouver un nouveau public, avec des tournois qui continuent à avoir lieu en Europe de l’Est, notamment en Russie.
6 Opération coup de poing contre un requin
Un surfeur français a survécu à une attaque de requin en Australie subissant de légères blessures à la jambe en lui assénant des coups de poing. « Je lui mets un coup de poing, il me reste dans les pattes. Deux fois, après, il s’en va », a raconté le jeune homme de 23 ans à une chaîne de télévision australienne.
7 Un exploit de haut vol il y a quatre-vingt-dix ans
Les 12 et 13 mai 1930, en vingt et une heures, Jean Mermoz bouclait la première traversée aérienne commerciale de l’Atlantique Sud, rejoignant les rangs des figures de l’Aéropostale. C’est à bord de l’hydravion Laté 28-3, baptisé Comte de la Vaulx, que l’aviateur, secondé par le navigateur Jean Dabry et le radio Léopold Gimié, a avalé les 3 200 km séparant Saint-Louis du Sénégal et Natal (Brésil), avec 130 kg de courrier à bord.
8 Chiens et chats en bonne compagnie
En trois semaines, plus de 650 chiens et chats, choisis sur Internet à partir de photos et de vidéos, ont été adoptés à la SPA grâce à une dérogation gouvernementale accordée au nom du bien-être animal. C’est un succès pour le personnel des refuges et les adoptants.
9 Nos internautes ont du talent
Ce dessin nous a été envoyé par Murielle Tisserand.
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10 Le port prolongé du masque ne provoque pas d’hypoxie
Sur Facebook, une publication devenue virale concernant le port du masque contre le Covid-19 a fait vivement réagir les internautes. Car elle évoque un effet secondaire grave qui serait lié à l’utilisation prolongée d’un masque : l’hypoxie cérébrale, dont elle précise qu’il s’agit d’« un faible approvisionnement en oxygène au cerveau». Mais «aucune étude scientifique valable, c’est-à-dire validée par les pairs, n’a parlé d’hypoxie liée au port du masque», tient d’emblée à rassurer Jean-Philippe Santoni, pneumologue et bénévole à la Fondation du Souffle. « Un masque chirurgical ou en tissu laisse passer l’oxygène. Les équipes soignantes, qui portent des FFP2 durant plusieurs heures, s’en seraient rendu compte, s’il y avait un souci à ce niveau-là», poursuit le praticien. Surtout, il tient à rappeler que le fait de soulever son masque toutes les dix minutes, comme le recommande la publication, est totalement déconseillé : «Le nouveau coronavirus est manuporté [qui se transmet par les mains], il ne faut donc surtout pas toucher à la partie absorbante et filtrante. »
Marie-Laetitia Sibille