Villes de la métropole cherchent maire
Un second tour aura lieu dans neuf des trenteet-une communes
Les électeurs de 58 villes du département de l’Hérault sont appelés à retourner aux urnes, le 28 juin, pour les municipales. Neuf des 31 communes de la métropole sont concernées par ce second tour de scrutin. Tour d’horizon du paysage politique, en dehors de Montpellier.
> Front uni contre le maire. A Castelnau-le-Lez, dans la seconde ville de la métropole (19 257 habitants), le maire sortant, Frédéric Lafforgue (LR) a succédé en cours de mandat au sénateur Jean-Pierre Grand. Il en était le premier adjoint. S’il a largement basculé en tête au premier tour (44 %), les trois listes concurrentes ont fusionné derrière la candidate Mathilde Borne (DVG). La gauche rêve de ravir ce fief de la droite, depuis 1983. Même front uni à Villeneuve-lès-Maguelone où Véronique Négret (DVG, 31,88 %) et Christophe Derouch (DIV, 26,68 %) ont uni leurs efforts face à Noël Ségura (DVG, 41,42 %), candidat à un troisième mandat.
> Le temps des retrouvailles. Elle avait démissionné de son poste de première adjointe de Cournonterral, début janvier. Finalement troisième à l’issue du premier tour, Trinité Frances (24,05 %), qui menait une liste socialiste, a décidé de se réconcilier avec le maire sortant Thierry Breysse, divers gauche. Ce dernier est en ballottage défavorable (31,53 %) face à William Ars (44,40 %), tête d’une liste divers.
> Sortant et favoris. Ils n’ont pas assuré leur réélection au premier tour. Mais René Revols à Grabels (45,98 %) et Jean-Pierre Rico à Pérols (43 %) sont en ballottage très favorable. Aucun de leurs adversaires, qu’ils avaient laissé à bonne distance au premier tour, n’a pu ou voulu fusionner ses listes. A Montferrier-sur-Lez, Brigitte Devoisselle (DVD), qui a obtenu le soutien du maire sortant Michel Fraysse (lequel ne se représente pas) après des années dans l’opposition, marche également sur du velours (47,25 %).
> Un maire en difficulté. Des 27 édiles candidats à leur réélection, c’est à Prades-le-Lez que le sortant est le plus en difficulté. La mandature de Jean-Marc Lussert (DVG) a été marquée par le départ dans l’opposition de nombreux conseillers municipaux. Après avoir récolté seulement 27,88 % des voix au premier tour le 15 mars, il doit remonter de 16 points la liste écologiste de Florence Brau.
> A la chasse aux abstentionnistes. A St-Jean-de-Védas, les quatre listes se sont toutes qualifiées pour le second tour. Elles s’y représentent dans les mêmes dispositions. Trente-six voix séparaient, en mars, la maire sortante Isabelle Guiraud (DVC) de François Rio (DVG). Les abstentionnistes (44,28 % de votants au premier tour) ont la clé de ce scrutin.