«Nous offrons une prime à la fidélité»
L’administration pénitentiaire vient de lancer sa campagne d’information sur le concours qui aura lieu en septembre pour devenir surveillant pénitentiaire.
le directeur, détaille
Stéphane Bredin,
le dispositif.
Pour la première fois, les candidats ont le choix de postuler au concours national habituel ou à l’un des trois concours locaux que vous ouvrez en Auvergne-Rhône-Alpes, ProvenceAlpes-Côte d’Azur et Grand Ouest…
Jusqu’à présent, les candidats choisissaient leur affectation en fonction de leur place d’arrivée au concours. Cela conduisait un très grand nombre d’entre eux en Ile-deFrance, sans qu’ils le veuillent forcément. Rapidement, ils demandaient leur mutation. Cette fois, ils pourront choisir avant le concours l’une des trois régions dans lesquelles nous avons des besoins spécifiques. Le but est d’éviter le turn-over.
Pour cela, vous allez offrir une prime en contrepartie d’un engagement en poste. C’est si difficile de recruter des surveillants pénitentiaires ?
Nous offrons 8000 € aux surveillants qui s’engagent pour six ans, la moitié sera versée dès le premier mois d’affectation. C’est une prime à la fidélité. Mais je n’élude pas votre question. Notre problème d’attractivité vient de la concurrence avec les autres métiers de la sécurité.
La peur des agressions est-elle présente chez les candidats ?
Elle est forcément à l’esprit. Mais, sur les 60000 détenus, on dénombre environ 600 détenus radicalisés. C’est 200 de moins qu’il y a dix-huit mois. Désormais, on sait les gérer.
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