Dans le centre-ville, le port du masque est-il respecté ?
La mesure est en vigueur depuis une semaine
Depuis le 23 août, le masque est obligatoire à Montpellier et dans 23 communes de la métropole. Mais la mesure est-elle respectée ? Dans le centre-ville, oui, a constaté 20 Minutes. Certains le portent mal, sous le nez, mais la quasi-totalité de ceux que nous avons rencontrés sur la Comédie étaient masqués.
« C'est tout à fait normal. Les panneaux, on ne peut pas les rater », note une passante, en pointant du doigt les affiches mentionnant la mesure. « Même à l'extérieur ? Je croyais que c'était uniquement dans les espaces fermés », s'étonne un touriste sans masque, rappelé à l'ordre. « Il y a deux façons de savoir si le port du masque est respecté, confie le préfet de l'Hérault, Jacques Witkowski. D'abord, les statistiques. Y a-t-il beaucoup d'infractions relevées ? Non. Et puis, il y a la façon dont on perçoit l'espace public. On se rend compte que le masque est relativement bien porté à Montpellier. » « Nous avons marché avec la police municipale et lorsque nous procédions, ici et là, à un rappel à ce sujet, les gens s'excusaient et le remettaient très spontanément, reprend le maire (PS), Michaël Delafosse. Nous n'avons rencontré aucune défiance. Il y a toujours quelques récalcitrants, mais on les trouve plus sur les réseaux sociaux que dans l'espace public. » Des récalcitrants, il y en a, oui. L'un d'eux s'est même fait remarquer il y a quelques jours : un Montpelliérain a attaqué devant la justice l’arrêté préfectoral, pointant du doigt la contrainte et le coût que cela impose.
De la pédagogie
Sur le terrain, les polices nationale et municipale veillent. En cas d'infraction, cela peut coûter 135 € au contrevenant. Mais ni la préfecture, ni la mairie, n'ont souhaité donner de chiffres. La mairie note que, pour l'instant, les agents font preuve de pédagogie, et ne verbalisent qu'en cas de refus catégorique. Des « ambassadeurs du port du masque » missionnés par la ville, sillonnent les rues pour prêcher la bonne parole.