Comme en 2018, les Bleus croquent les Croates (4-2)
Comme en finale de la Coupe du monde en 2018, les Français ont battu la Croatie (4-2), mardi
La France, longtemps dépassée et sans idée, a su se montrer réaliste pour battre la Croatie sur le même score qu’en finale de la Coupe du monde (42), mardi soir, dans un Stade de France à huis clos. Les Bleus, s’ils doivent encore monter en puissance, ont assuré l’essentiel et partagent ce matin la tête de leur groupe de Ligue des nations avec le Portugal.
Et à la fin… c’est la France qui gagne. Les Croates doivent en avoir un peu marre. Même si cette rencontre n’avait rien à voir avec la finale d’il y a deux ans, avec seulement huit joueurs concernés au coup d’envoi et un contexte évidemment différent, les Bleus ont offert quelques réminiscences de ce jour de gloire. Le score, donc, mais aussi cette première période complètement à côté de leurs pompes, dépassés dans l’engagement. Mais, comme en 2018, ils sont rentrés au vestiaire en tête au tableau d’affichage sans que l’on sache vraiment comment (2-1). La seconde période a été de meilleure facture, bien plus rythmée, Upamecano et Giroud, à qui Griezmann a laissé un penalty, scellant la victoire.
Ben Yedder-Martial, vrais candidats. Les deux attaquants, impliqués sur les deux premiers buts des Bleus, ont profité de la chance qui leur a été donnée. Martial, qui revenait après plus de deux ans d’absence, a initié le premier but, qu’il a offert à Griezmann, et a provoqué le second, marqué contre son camp par le gardien croate. Ben Yedder, lui, a encore prouvé qu’il était un sacré joueur de foot, précis dans les petits espaces. Les places vont être chères devant, quel que soit le système, entre les incontournables Mbappé, Giroud et Griezmann, Fekir en doublure de Grizou, Coman ou le revenant Thauvin, voire Dembélé.
Quid du 3-5-2 ? Après la Suède, DD n’a pas pu voir des progrès flagrants dans la maîtrise de ce système, même si les sept changements par rapport à Solna l’expliquent en partie. Sissoko et Mendy n’ont pas montré plus que Dubois et Digne sur les côtés. Les trois centraux ont eu un mal fou à se coordonner. Kanté et Nzonzi ont peiné à donner du souffle au milieu, aussi. Il faudra attendre un peu pour savoir si cela peut être un plan B, voire un peu plus que ça. Mais pas de panique, on va encore voir les Bleus six fois d’ici à la fin de l’année.