Inclusif en toute transparence
L’obligation du port du masque n’a pas fait que des heureux, a fortiori parmi les personnes sourdes et malentendantes, qui doivent lire sur les lèvres. Mais aussi parmi les personnes avec un handicap cognitif ou intellectuel ayant besoin de voir les expressions du visage afin que le message passe. Après des essais de bric et de broc, des masques transparents répondant aux recommandations gouvernementales sont sur le marché. Parmi eux, le masque inclusif mis au point par APF Entreprises. «Un masque avec une partie transparente rendue antibuée et antimicrobienne grâce à un traitement de surface particulier, détaille Serge Widawski, directeur général d’APF Entreprises. Et puis, ce masque ne touche ni les narines ni la bouche, il facilite donc la respiration et la lecture sur les lèvres. »
Lavable 20 fois
Pour l’heure, ce masque inclusif a enregistré 700 000 commandes, dont 350 000 pour l’Education nationale. Lavables 20 fois, ces masques pourraient devenir à usage illimité si le développement d’un boîtier de stérilisation aboutit. « Grâce à une technologie aux UV, une stérilisation de trois minutes devrait permettre de faire disparaître virus et bactéries », précise Serge Widawski. On le voit, ces masques facilitent le quotidien des personnes rencontrant des difficultés à communiquer. Mais il suffit de compter le nombre de personnes baissant leur masque afin de parler pour comprendre que ces masques transparents pourraient devenir très grand public.
Un stylo qui sait lire.
Pour les personnes malvoyantes ou dyslexiques, la lecture est tout sauf aisée. Sous ses airs de stylo mal dégrossi, OrCam Read cache un dispositif capable de déchiffrer tout type de texte avant d’en prononcer chaque mot. Seul gros bémol, son prix : 2000 €.
Lego passe au braille.
Afin de faciliter l’insertion des enfants malvoyants, les célèbres Lego se déclinent en braille.
« Les briques sont moulées de manière que les petits plots d’emboîtage reflètent les lettres et les chiffres de l’alphabet braille, tout en restant totalement compatibles avec le système Lego », souligne la marque.
Un logo pour affirmer sa dyslexie.
Justine Vilgrain, qui a créé un tampon « Certified dyslexic » qu’elle appose à la fin de ses e-mails, demande que son logo devienne un symbole officiel et gouvernemental. Objectif : ne plus avoir à cacher la dyslexie et réduire les discriminations.