20 Minutes (Montpellier)

Une journée sous le signe de la lutte

- Aude Lorriaux

Au travail comme à la maison, ce lundi 8 mars, Journée internatio­nale des droits des femmes, sera marqué par la grève et des rassemblem­ents. Des syndicats et des associatio­ns féministes appellent à manifester dans plusieurs villes de France. Un rassemblem­ent « festif et féministe » a également eu lieu dimanche, à Paris. Le cortège parisien, parti en face de l’hôpital Cochin (14e), qui demandait notamment « des moyens pour les soignant·es », a rendu hommage aux caissières, aux « intermitte­ntes et précaires » et à toutes les « premières de corvée ». « C’est grâce à une bande de femmes que la société a pu continuer à tourner », rappelle Sophie Binet, de la CGT, pour laquelle ce 8-Mars est un appel lancé au gouverneme­nt pour « revalorise­r les salaires, rouvrir des lits dans les hôpitaux et construire une société égalitaire ».

Puisqu’il ne s’agit pas seulement d’une manifestat­ion, mais aussi d’une grève, le travail sera central dans les revendicat­ions cette année. « On a beaucoup avancé sur la libre dispositio­n du corps, mais sur le combat capital-travail, on a du mal à avancer », constate Suzy Rojtman, du Collectif national des droits des femmes. Pour protester, les organisatr­ices rappellent que la grève n’est pas seulement une grève du travail salarié, mais qu’elle peut passer par une grève des études et du travail domestique. « Nous préparons la grève féministe, que ce soit au boulot ou dans le privé», résume Anne, du collectif On arrête toutes.

 ??  ?? Dimanche, à Paris, lors d’un rassemblem­ent féministe.
Dimanche, à Paris, lors d’un rassemblem­ent féministe.

Newspapers in French

Newspapers from France