Le très haut débit s’étend dans tout le département
La Loire-Atlantique investit 100 millions d’euros dans la fibre
La grande majorité des foyers des métropoles nantaise et nazairienne disposent depuis plusieurs années d’une connexion Internet haut débit (supérieure à 2 Mbps) ou très haut débit (supérieure à 30 Mbps) installée par les opérateurs privés. De plus en plus de logements sont même raccordés directement à la fibre optique (réseau FTTH), ce qui leur offre une vitesse d’au moins 100 Mbps. Idéale pour partager sans souci une connexion familiale entre plusieurs utilisateurs, télécharger un film en quelques secondes ou déployer la domotique dans une maison.
Travaux jusqu’en 2020
La situation n’est pas si rose dans le reste de la Loire-Atlantique. Depuis 2013, le conseil départemental a dû investir 22 millions d’euros pour réduire les « zones d’ombre » et relier en haut débit plus de 75 000 usagers auparavant mal desservis. « Un habitant sur six n’avait même pas 2 Mbps il y a cinq ans, ils ne sont plus que 3 % aujourd’hui. Pour les particuliers
comme pour les entreprises, ça représente un progrès énorme au quotidien. Le numérique est devenu indispensable », justifie Philippe Grosvalet, président PS du département. Le prochain gros chantier concerne le déploiement du très haut débit, encore très peu répandu en dehors des métropoles. Plus de 100 millions d’euros vont cette fois-ci être dépensés pour raccorder 108 000 domiciles et locaux d’entreprises à la fibre FFTH. Les travaux seront lancés ces prochains mois et vont durer jusqu’en 2020. Plus de 40 communes vont en bénéficier.