Des propriétaires réclament leurs biens
Des propriétaires demandent à récupérer leurs biens
Et une de plus. Les opposants au transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et leurs avocats s’engagent dans une nouvelle procédure juridique. La principale association, Acipa, vient d’annoncer qu’une trentaine de demandes de restitution de terres allait être effectuée, mardi au plus tard, auprès du concessionnaire du futur aéroport AGO-Vinci.
Expropriations périmées
Un groupe de propriétaires de la ZAD, qui y possédaient terres agricoles, maisons ou bâtiments d’élevage, va mener cette démarche. Des biens répartis sur une petite moitié des 1 650 ha de la zone, dont l’ordonnance d’expropriation avait été émise le 18 janvier 2012, en vue du démarrage du chantier. « Ces textes, valables pendant cinq ans, ne le sont plus depuis mercredi dernier, détaille Julien Durand, porte-parole de l’Acipa. On a été exproprié, il n’y a pas eu de travaux, donc on demande la rétrocession des terres, c’est notre droit. Si nous n’avons pas de réponse d’ici un mois, nous saisirons le tribunal de grande instance. » « Le combat juridique sur le plan environnemental n’est pas fini », assurent les opposants. Ils avaient notamment déposé un recours au Conseil d’Etat, après que le tribunal administratif avait validé les travaux, en novembre. De leur côté, les pro-aéroport s’impatientent. « On demande toujours à ce que les travaux commencent le plus vite possible, réagit Marc Bouchery, directeur du Syndicat mixte aéroportuaire. Je rappelle que s’ils n’ont pas commencé, c’est parce que les accès au site sont impossibles.»