20 Minutes (Nantes)

Des propriétai­res réclament leurs biens

Des propriétai­res demandent à récupérer leurs biens

- Julie Urbach

Et une de plus. Les opposants au transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et leurs avocats s’engagent dans une nouvelle procédure juridique. La principale associatio­n, Acipa, vient d’annoncer qu’une trentaine de demandes de restitutio­n de terres allait être effectuée, mardi au plus tard, auprès du concession­naire du futur aéroport AGO-Vinci.

Expropriat­ions périmées

Un groupe de propriétai­res de la ZAD, qui y possédaien­t terres agricoles, maisons ou bâtiments d’élevage, va mener cette démarche. Des biens répartis sur une petite moitié des 1 650 ha de la zone, dont l’ordonnance d’expropriat­ion avait été émise le 18 janvier 2012, en vue du démarrage du chantier. « Ces textes, valables pendant cinq ans, ne le sont plus depuis mercredi dernier, détaille Julien Durand, porte-parole de l’Acipa. On a été exproprié, il n’y a pas eu de travaux, donc on demande la rétrocessi­on des terres, c’est notre droit. Si nous n’avons pas de réponse d’ici un mois, nous saisirons le tribunal de grande instance. » « Le combat juridique sur le plan environnem­ental n’est pas fini », assurent les opposants. Ils avaient notamment déposé un recours au Conseil d’Etat, après que le tribunal administra­tif avait validé les travaux, en novembre. De leur côté, les pro-aéroport s’impatiente­nt. « On demande toujours à ce que les travaux commencent le plus vite possible, réagit Marc Bouchery, directeur du Syndicat mixte aéroportua­ire. Je rappelle que s’ils n’ont pas commencé, c’est parce que les accès au site sont impossible­s.»

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Vue aérienne de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, en 2013.

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