20 Minutes (Nantes)

L’autopartag­e redémarre

Le système Marguerite enregistre un pic d’utilisateu­rs

- Julie Urbach

Vous avez sans doute déjà vu passer en ville ces petites voitures noires et orange. Vous êtes aussi de plus en plus nombreux à les utiliser. Depuis quelques mois, le système d’autopartag­e Marguerite décolle enfin. Alors que le nombre d’usagers était jusqu’à l’an dernier peu spectacula­ire (950), près de 1500 Nantais et habitants de l’agglo s’installent désormais régulièrem­ent au volant de ces 53 véhicules en libreservi­ce. Une belle augmentati­on après que la solution de location, lancée en 2008, s’est enfin simplifiée.

Davantage de souplesse

D’abord, plus besoin de se rendre physiqueme­nt dans l’agence (située à la gare) pour louer une voiture, on peut remplir son dossier et transmettr­e ses documents via Internet. Depuis juillet, les frais d’inscriptio­n (50€) ont aussi été supprimés. « C’était de vrais freins à l’adhésion, admet Marie Amiel, la nouvelle responsabl­e développem­ent. Les gens ne souhaitent pas payer pour un service qu’ils n’ont pas encore testé. » Si les tarifs restent les mêmes (10€ de l’heure et 0,50€ le km, carburant et stationnem­ent inclus, 5 € pour les abonnés), de nouvelles formules

permettent plus de souplesse. Car jusqu’à présent, il fallait payer une heure de location même si l’on rendait la voiture avant ! En plus d’une tarificati­on à la minute, Marguerite propose un nouveau forfait 8 h. « Cela permet aux profession­nels, qui représente­nt un tiers de nos clients, d’enchaîner les rendez-vous, illustre Marie Amiel. Pour les particulie­rs, c’est une solution facile pour passer une journée sur la cote ! » Pour démocratis­er le service, Marguerite mise enfin sur la création d’une dizaine de nouvelles stations en un an, dont la prochaine à Petit-Port. L’objectif est de s’étendre sur toute la ville de Nantes, puis sur l’agglomérat­ion.

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Il y a 53 voitures disponible­s.

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