Prendre enfin son pied avec des talons
Aujourd’hui, on n’est plus obligé de (trop) souffrir pour porter des escarpins
Ils sont plus connus pour leur cambrure esthétique (et leur prix parfois aussi élevé que leur hauteur) que pour leur potentiel bien-être. Qui ça ? Les talons, évidemment. Ceux qui, au bout d’une journée ou d’une nuit, virent à l’appareil de torture et mettent vos petits doigts de pied en PLS. Heureusement, les chausseurs s’attachent de plus en plus à faire rimer hauteur avec confort. Foi de 20 Minutes.
Le « prêt-à-trotter ». Chez Sarenza, le critère confort revient de plus en plus dans la demande de la clientèle. C’est pourquoi le site de vente en ligne de chaussures a mis le concept du « prêt-à-trotter » au coeur de ses préoccupations. « Le confort de la chaussure n’est pas qu’une question de hauteur, mais aussi de cambrure, de largeur de talon, explique Marie Laird, chef de marché
ville et luxe. Je m’inquiète donc de ce qui est portable dans mes sélections quotidiennes : j’essaie toujours de varier les hauteurs, en me permettant quand même de petites folies. »
Coussinets, mousse amortissante... Pour améliorer le confort d’une paire de chaussures à talons, vous pouvez choisir des modèles avec une plateforme avant, dissimulée ou apparente, comme chez Chie Mihara, réputée pour ses hauteurs confortables (comptez entre 250 et 340 € la paire sur Sarenza). Sachez
aussi que, outre le trompe-l’oeil, les chausseurs se sont également mis au développement de nouvelles technologies promettant de soulager nos petons. N’hésitez donc pas à investir
dans des semelles en hévéa (qui jouent un rôle de mémoire de forme, détaille Marie Laird), des coussinets (qui soulagent la voûte plantaire), des talons antichocs (qui agissent comme des amortisseurs, à tester chez Tamaris), ou encore la « mousse amortissante », dite « Cushion Plus », chez Clarks. Grâce à cette mousse « à double densité répartie à des endroits stratégiques sous le pied pour réduire la pression exercée sur la voûte plantaire », le modèle « Grace Eva » (120 €) se targue de « respecter le mouvement du pied ».